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Un village détruit après le passage du cyclone Chido qui a frappé le territoire français de l'océan Indien de Mayotte, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou.
Crédit : Daniel MOUHAMADI / AFP
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Deux jours après le passage du cyclone Chido, la situation reste apocalyptique à Mayotte. Les secours ont engagé une course contre-la-montre qui semble par certains aspects impossible tant les priorités sont nombreuses : rétablir l'eau courante, l'électricité, acheminer de la nourriture, secourir les blessés, assurer l'ordre public aussi, alors que des scènes de pillage ont déjà été constatées. Le bilan humain, lui, sera très difficile à établir, mais assurément très lourd.
"C'est vraiment choquant, on ne sait pas où sont les gens. Sur les bangas et les bidonvilles, il y en avait un nombre incalculable. On n'en a pas un seul qui a tenu. Plus rien, il n'y a que de la tôle par terre sur des kilomètres. Plus aucun arbre, on dirait que tous les arbres ont brûlé sur l'île. On pense qu'il y a beaucoup de morts et on se questionne beaucoup. On ne sait pas combien il y a de personnes encore sous les décombres", constate Nicolas, qui travaille à la Croix-Rouge.
Des dégâts ont aussi été constatés dans les écoles. Celles qui sont parvenues à rester debout servent désormais d'abri de fortune, comme l'école que dirige Rivomalala Rakotondravelo, dans Mamoudzou. Une cinquantaine de personnes y sont réfugiées. Quelques-unes sont blessées car le lieu, lui aussi, a été frappé par le cyclone. "Il y a les toitures qui ne sont plus en place, les tables qui sont toutes à terre, de l'eau dans les salles de classe, le matériel informatique qui ne sert plus à rien. Mais ce n'est pas seulement mon école, il y a plusieurs établissements que j'ai vus qui ont perdu la toiture", témoigne le directeur.
Hasard du calendrier, le passage du cyclone ce week-end a coïncidé avec le début de vacances scolaires de quatre semaines. Quatre semaines pendant lesquelles les élèves ne vont pas en classe, mais pour le directeur, ce sera sans doute bien plus. "Je ne sais pas comment on va pouvoir se débrouiller. On a des retards en termes de construction scolaire ou de mise aux normes des établissements scolaires. Ajouté à ce qui vient d'arriver, je me demande aujourd'hui si on va pouvoir reprendre les cours normalement au retour des vacances le 13 janvier".
Cela s'ajoute à l'inconnu sur de potentielles victimes dans les équipes. Faute de réseau, plusieurs syndicats enseignants contactés ce matin restaient toujours sans nouvelles de leurs collègues mahorais.
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