Les conducteurs de deux-roues n'auront plus le choix : ils devront bien effectuer un contrôle technique. Le Conseil d'État réinstaure cette obligation que le gouvernement avait annulée au début de l'année pour ne pas "embêter les Français", avait déclaré l'entourage d'Emmanuel Macron. Néanmoins, "c'est illégal", répond l'institution qui parle "d'excès de pouvoir". Il s'agit en réalité d'une directive européenne destinée à lutter contre la pollution.
Un coup dur pour les motards. "Cela va juste nous coûter de l'argent. Un vrai motard se doit d'entretenir sa moto. On aime nos véhicules, on y fait attention", réagit Angèle, qui utilise son 1200cc quotidiennement pour se rendre au travail. "On va encore payer pour ceux qui n'entretiennent pas leur deux-roues", abonde Christophe, pour qui il s'agit d'une nouvelle mesure restrictive.
Selon ce chef d'atelier dans un garage, "dans 90% des cas, ils entretiennent correctement leur scooter ou leur moto". Il regrette par ailleurs que cette obligation réapparaisse "dans une période comme celle-ci, où tout est assez difficile et très cher."
Après le stationnement payant dans la capitale, le contrôle technique obligatoire. Cela commence à faire beaucoup pour Benjamin, qui vient tout juste d'acheter le bolide de ses rêves. "On est maintenant comme tous les automobilistes, c'est à dire qu'il n'y a plus d'exception", regrette-t-il. Selon lui, cette obligation "fait réfléchir". "On se demande si on va continuer en deux-roues sur Paris et en France ou si on ne va pas passer en trottinette tout simplement."
Il ne sera pas le seul à se poser cette question, puisque tous les propriétaires de deux-roues de 50cc et plus sont concernés par ce contrôle technique.
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