Depuis samedi 6 mai, une question se pose : pourquoi un rassemblement d'extrême-droite a-t-il été organisé, ce jour-là, dans la capitale ?
Pour la préfecture de Police de Paris, c'est simplement "le droit" qui a été appliqué. Le préfet explique ainsi que cette manifestation d'extrême-droite a lieu chaque année et n'avait, par le passé, jamais occasionné de trouble à l'ordre public. Alors, il n'a pas jugé légal de l'interdire.
En clair, la préfecture ne craignait pas de violence ou de dégradation durant ce rassemblement.
Aussi, malgré leur visage cagoulé, leur drapeau noir et leur croix celtique, ces militants d'ultra-droite ont pu rendre hommage, comme chaque année, à Sébastien Deyzieu, mort accidentellement lors d'une manifestation en 1994 et membre du GUD, un groupuscule d'extrême-droite connu pour ses actions violentes.
Ce qui choque avec cette manifestation à gauche, et même, au sein de la majorité, c'est que plusieurs arrêtés interdisant les manifestations syndicales et de gauche ont été récemment pris, en marge des commémorations du 8-Mai, à Lyon et à Paris.
Hommage - En ce 8 mai, Emmanuel Macron s'est rendu à Lyon, où il a rendu hommage à Jean Moulin, figure de la résistance française. En marge de ce déplacement, 4.000 opposants ont été tenus à distance par les forces de l'ordre.
Vaucluse - L'homme qui a provoqué un accident de car et blessé des gendarmes ce week-end, dans le Vaucluse, n'est, a priori, pas radicalisé. Mais selon le parquet de Carpentras, il est toujours entre la vie et la mort et ne peut pas être entendu pour le moment.
Foot - C'est la fin d'une époque à Lyon. Jean-Michel Aulas lâche les reines de l'Olympique Lyonnais après 36 ans de règne et plus de 50 trophées. Une oeuvre saluée par Karim Benzema, mais aussi Noël Le Graët.