Les infos de 18h - Harcèlement scolaire : un élève par classe est concerné

Au mois de novembre, un questionnaire d'auto évaluation avait été donné à tous les élèves, du CE2 à la terminale. La nouvelle Ministre Nicole Belloubet en a présenté les résultats à Reims ce lundi 12 février. D'après les premiers éléments recueillis, il y aurait un élève concerné dans chaque classe et il serait encore difficile d'en parler à un adulte.

L'évaluation révèle que seul 30% des collégiens harcelés en ont déjà parlé à leurs parents ou à leurs professeurs. Un chiffre encore plus bas chez les lycéens, qui sont seulement 20% à se livrer à un adulte. Ce compte-rendu confirme aussi que tous les niveaux de classe sont concernés par le harcèlement.
 
Dès l’école primaire, les élèves disent être la cible de fausses rumeurs. Les collégiens décrivent eux des moqueries et des insultes sur leur physique, leur religions, les filles étant plus souvent victimes de harcèlement psychologique.

Jusqu'à 10% d'enfants harcelés

Cela a des conséquences directes sur leur qualité de vie ou leur travail scolaire, puisque la majorité des élèves harcelés au collège et en primaire disent avoir du mal à s’endormir ou à faire leurs devoirs.

Pour obtenir ces résultats, les services statistiques du ministère de l'Éducation nationale ont épluché 17.000 questionnaires sur les 7,5 millions remplis par les élèves. Entre 4 et 6% seraient harcelés toutes classes confondus, des chiffres sous-évalués selon les associations de luttes contre le harcèlement, qui estiment plutôt à 10% le taux d’élève victimes.

À écouter également dans ce journal

Accident mortel dans le Nord - Quatre randonneurs ont été percutés ce lundi matin à Steenbecque. Les quatre victimes n'ont pas survécu à leurs blessures.

Conflit Hamas/Israël - Les services de sécurité israéliens ont annoncé avoir libéré deux otages enlevés le 7 octobre par des combattants du Hamas lors d'une opération dans la nuit de dimanche à lundi à Rafah.

Voiture électrique - Emmanuel Macron avait promis un leasing à 100 euros par mois pour les ménages modestes, afin d'acheter une voiture électrique. Le gouvernement vient d'annoncer la fin de l'opération.