Le journal de 22h : le gouvernement tente de calmer les agriculteurs

Manuel Valls a annoncé mercredi 17 février à l'Assemblée nationale une baisse de sept points des cotisations sociales de tous les agriculteurs, ainsi qu'une "année blanche sociale" pour tous les agriculteurs ayant dégagé de très faibles revenus en 2015, afin de répondre à la crise agricole. Cette année blanche sociale se traduira par "un report automatique d'un an, reconductible dans la limite de trois ans, sans aucune démarche de l'agriculteur, sans pénalité ou intérêt de retard, de toutes les cotisations sociales 2016", a-t-il précisé, en réponse à une question du député PS Germinal Peiro.

Le Premier ministre, qui venait de recevoir à Matignon le patron de la FNSEA Xavier Beulin et le président des Jeunes Agriculteurs Thomas Diemer, a dit leur avoir demandé de "faire cesser les manifestations d'agriculteurs". Si le président de la FNSEA a lancé un appel au calme dans la foulée, de nombreux agriculteurs ne se montrent pas satisfaits devant ces concessions du gouvernement.

À écouter également dans ce journal

 - Une jeune femme âgée de 26 ans est morte ce mercredi 17 février. Salariée à la Chambre d'agriculture, elle était venue dans une ferme de Mayran à vingt kilomètres de Rodez pour une visite de routine. L'éleveur placé en garde à vue mercredi à Rodez a "traîné et tué" la jeune conseillère agricole qui "serait morte étouffée, noyée" dans un étang à Mayran, a déclaré le procureur de la République.

- Le gouvernement a annoncé que le référendum de Notre-Dame-des-Landes se tiendra à l'échelle du département de Loire-Atlantique. Une décision qui suscite déjà la colère des opposants à l'aéroport, notamment chez les écologistes.

- Au moins 28 personnes sont mortes dans un attentat dans le centre-ville d'Ankara. Une voiture piégée aurait explosé au passage d'un convoi militaire. Cette nouvelle attaque sur le sol turc n'a pas encore été revendiquée.

- Après une perquisition chez Jean-Marie Le Pen le 16 février, la police a poursuivi ses recherches dans les locaux du Front national à Nanterre,dans le cadre de l'enquête sur les assistants des eurodéputés FN.