Front national : le siège du parti perquisitionné dans le cadre de l'enquête sur les assistants de leurs eurodéputés
Les soupçons portent sur les salaires versés à 20 assistants d'élus frontistes au parlement de Strasbourg.
Après le domaine de Saint-Cloud, chez Jean-Marie Le Pen, c'est au tour du siège du parti, présidé par sa fille, d'être perquisitionné ce mercredi 17 février au matin. L'enquête portent sur les assistants des élus frontistes au Parlement européen.
Dans ce dossier, les soupçons portent sur les salaires versés à 20 assistants d'élus FN au parlement de Strasbourg, dont les noms figuraient aussi dans l'organigramme du parti d'extrême droite au démarrage de l'enquête, en mars 2015. Ces doubles étiquettes laissent supposer aux enquêteurs qu'ils sont affectés à d'autres tâches que le seul Parlement tout en étant rémunérés par cette instance.
Présent sur place lors de la venue des forces de l'ordre mardi 16 février, Jean-Marie le Pen a trouvé "extravagante" cette perquisition. "Ils me saisissent les ordinateurs, les iPad et ils perquisitionnent tous les documents, tous les talons de chéquiers. Ils sont à la recherche de ne je sais quoi, se lamentait le fondateur du FN sur RTL. Cette intrusion dans ma vie privée, dans mes documents personnels aussi bien médicaux, sentimentaux que politiques... C'est extravagant"
