Les laboratoires d'analyses médicales démarrent une grève illimitée à partir de ce lundi 14 novembre. Ils protestent contre les 250 millions d'euros d'économie demandés par le gouvernement dans le cadre de son budget de la Sécurité sociale pour 2023. Au micro de LCI, Gabriel Attal a assuré qu'il ne comptait pas faire machine arrière sur le sujet.
"Les laboratoires d'analyses médicales peuvent faire des efforts. Je ne lâcherai pas", a expliqué le ministre chargé des Comptes publics. Les laboratoires annoncent une fermeture d'au moins trois jours et décideront jeudi d'une poursuite ou non du mouvement. "Je le dis très calmement et très fermement, tout le monde fait des efforts", a indiqué Gabriel Attal.
Le ministre des Comptes publics a souligné "le rôle essentiel" des laboratoires médicaux durant la crise sanitaire. Avec les tests Covid, le secteur aurait enregistré un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros. Cette somme est "immédiatement issue des tests, financés par la Sécurité sociale, c'est-à-dire par tous les Français", a poursuivi l'ancien porte-parole du gouvernement.
Selon Gabriel Attal, le niveau de rentabilité, passé de 18 à 30%, aurait aussi conduit le gouvernement à réclamer cette économie. Conscients de ces bénéfices acquis lors de la crise sanitaire, les laboratoires seraient plutôt favorables au versement d'une contribution exceptionnelle de 250 millions d'euros en 2023.
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