INVITÉE RTL - Mayotte : "Au niveau de l'ARS, nous sommes sans nouvelles de 40% des agents", indique Geneviève Darrieussecq
Invitée d'Amandine Bégot ce jeudi 19 décembre, Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l’Accès au soin, a été interrogée sur la situation à Mayotte après le passage du cyclone Chido. Elle se veut rassurante à propos des personnes dont on n'a toujours aucune nouvelle. Elle révèle également l'acheminement de "10.000 doses de vaccins" contre le choléra.
Cinq jours après le passage du cyclone Chido sur l'archipel de Mayotte, des centaines de personnes n'ont toujours pas donné de nouvelles. En cause notamment, les télécommunications qui sont difficiles. Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l’Accès au soin, l'affirme, elle espère encore retrouver ces personnes.
"Au niveau de l'Agence régionale de santé, il y a, a peu près, 40% des personnes dont on n'a pas de nouvelles pour l'instant, indique-t-elle avant de poursuivre. "Ce sont des personnes qui n'ont peut-être plus de téléphone, n'ont pas de réseau, n'ont pas d'électricité pour charger le téléphone. On ne pense pas forcément au pire. On pense surtout qu'ils sont très isolés, qu'ils n'ont pas pu être contactés".
Ce mercredi 18 décembre, le ministère de l'Intérieur a donné un nouveau bilan : 31 morts et 1.373 blessés. Un bilan qui est loin d'être définitif. "C'est quelque chose qu'on ne peut pas aujourd'hui, en l'état actuel de la situation, évaluer. Ce qui est certain, c'est que le travail se fera au fur et à mesure, de la situation, des déblaiements, de l'avancée des secours", explique la ministre de la Santé sur RTL.
Il n'y a pas de cas de choléra aujourd'hui.
Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l’Accès au soin
En plus d'un manque d'eau et de nourriture, la situation sanitaire de l'archipel inquiète grandement et plus particulièrement la réapparition du choléra. Mayotte. En mai dernier, le département français avait déjà dû faire face à une épidémie de choléra, arrivé des Comores. Elle avait notamment causé la mort d'une fillette de trois ans.
La ministre de la Santé l'assure, "il n'y a pas de cas de choléra aujourd'hui". Elle veut "être dans l'anticipation" dans le cas où une épidémie se déclare. "J'ai demandé que l'on prépositionne non seulement des tests et des capacités à faire des tests, des médicaments qui sont sur place, mais que l'on prépositionne également des doses de vaccins afin, s'il y avait le moindre démarrage, que l'on puisse vacciner la population", indique-t-elle.
"Aujourd'hui, nous allons prépositionner 10.000 doses de vaccins et nous verrons en fonction des besoins comment l'évolution pourra se faire", ajoute-t-elle.
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