Repéré pour la première fois en Afrique du Sud, le variant Omicron est très rapidement devenu une nouvelle source d'inquiétude dans le monde entier. Fermetures des frontières, isolements renforcés… Les États ont rapidement réagi face à une nouvelle menace qui reste méconnue pour le moment.
"L'expérience passée, en particulier celle du variant Delta, n'a pas été très brillante concernant la réaction des États. (…) Aucun gouvernement n'a envie de voir pénétrer trop rapidement ce variant s'il s'avère qu'il est dangereux ou beaucoup plus transmissible, ce qui pour l'instant n'est pas du tout avéré", constate l'épidémiologiste Antoine Flahaut, invité de RTL Midi.
"Rapidement, il faut qu'on sache s'il est plus transmissible", poursuit le chercheur. "Un variant émerge et s'impose parce qu'il est plus transmissible. Donc, il peut ne pas transporter toutes les mauvaises nouvelles avec lui. Il peut tout à fait être moins virulent. Après s'il est beaucoup plus transmissible, même s'il est moins virulent, mathématiquement ça peut résulter en un plus grand nombre de décès". À l'heure actuelle, il n'y a aucune raison de paniquer face à l'éventuelle émergence de ce variant, "on n'a pas assez de données pour faire des estimations précises de sa transmissibilité", rappelle Antoine Flahaut.
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