Les "gilets jaunes" tentent de se structurer alors que la mobilisation était moins importante que le week-end précédent. Selon nos informations, les manifestants devaient se réunir dimanche 25 novembre au soir pour désigner leurs futurs leaders et une conférence téléphonique a été organisée afin de désigner cinq porte-parole pour le mouvement.
Certains contestent ce résultat avant même qu'il soit connu, comme Benoît Julon, "gilet jaune dans les Côtes-d'Armor. "On n'était au courant d'absolument rien, on a été mis au pied du mur et on ne sait pas comment ces personnes là ont été choisies. Il n'y a rien eu de prévu, c'est fait à la dernière minute", a-t-il expliqué au micro de RTL.
Le mouvement veut se structurer alors qu'un "acte 3" de la mobilisation est déjà prévu pour le samedi 1er décembre. L'invitation a été lancée sur Facebook, au lendemain du rassemblement qui a vu plus de 100.000 "gilets jaunes" manifester partout en France. Mais là aussi, certaines dissensions apparaissent et plusieurs initiateurs du mouvement s'en sont désolidarisés.
Plusieurs milliers de personnes ont toutefois déjà répondu à l'appel lancé sur le réseau social pour poursuivre le mouvement de contestation. "Pour le 1er décembre, il faudra faire ça proprement. Aucune casse et 5 millions de Français dans la rue !! Notre mouvement prend de l’ampleur !!!!", est-il notamment écrit sur la page Facebook des "gilets jaunes".