Il y a deux ans, le 17 novembre 2018, un mouvement populaire débutait avec une occupation des ronds-points comme symbole de contestation en faveur d'un meilleur pouvoir d’achat. Les "gilets jaunes" arrivaient alors pour remettre en cause les conditions de vie des plus précaires. Et même si les manifestations n’ont plus lieu, le mouvement n’est pas mort.
"Il y avait encore 10% de la population qui se déclarait ‘gilets jaunes’", indique sur RTL Antoine Bristielle, professeur agrégé de sciences sociales, expert associé à la Fondation Jean Jaurès. Selon un récent sondage, "50% de la population soutient les ‘gilets jaunes’", ajoute-t-il.
"Les points sur lesquels s’étaient mobilisés les ‘gilets jaunes’ ont encore lieu d’être", analyse Antoine Bristielle, en mettant en avant les difficultés économiques actuelles. "Avec la crise économique, ça redonne des motifs de mobilisation", ajoute-t-il.
Face aux protestations actuelles à l’encontre de la politique sanitaire du gouvernement, avec une remise en cause même de la gravité de la pandémie couplée au mouvement anti-vaccins, le terreau reste fertile. "Il y a des proximités qui peuvent avoir lieu notamment dans la défiance vis-à-vis des autorités", estime Antoine Bristielle.
Néanmoins il y a une différence dans les catégories sociales impliquées dans le mouvement contestataire. "On est sur une sociologie qui n’est pas similaire, mais il y a un bruissement, dans le pays, de défiance contre ce que fait le gouvernement", conclut-il.
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