Sans grande surprise en 2022, sur le plan climatique, les changements enclenchés ne vont pas diminuer et pourrait même augmenter. En cause ? Les émissions de gaz à effets de serre ne vont malheureusement pas tomber à zéro pour cette nouvelle année.
D'autant que ces gaz ne se dissipent pas rapidement, loin de là. Ainsi, leur concentration sera plus élevée pour cette nouvelle année, qu'en 2021, quels que soient les événements. Cela signifie que les températures moyennes vont continuer à augmenter et les désordres climatiques qui y sont associés, également.
L'année 2022 ne sera probable pas plus avare en péripéties météorologiques désagréables que 2021. Pour prendre un peu d'avance, ce sera le même constat pour 2023 et ainsi de suite. Un schéma qui se reproduira tant que la neutralité carbone ne sera pas atteinte. Un défi considérable.
Donc à la question, est-ce que 2022 sera une bonne année climatique sur le plan des conséquences, la réponse est hélas déjà écrite. C'est non.
L'Europe essaie de se présenter comme un territoire champion dans la défense du climat. Un continent qui, de fait, est plutôt en avance sur le monde. Que ce soit en termes de réglementations ou d'initiatives. Le fait que la France prennent la présidence de l'Union, correspond à une étape importante. En effet, 80% de la réglementation en vigueur dans l'Hexagone est d'origine européenne.
La vraie maîtresse du jeu en termes de nuisances environnementales, c'est l'Europe. Ainsi, l'arrivée de la France à la direction de l'UE est un événement important dont il faudra tirer un bilan à la mi-2022.
Un rendez-vous juste avant l'été afin de voir ce que le pays aura pu faire voter, ou non, à ce niveau pour lutter contre le réchauffement climatique.
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