EN IMAGES - Incendies au nord de Marseille : des paysages en cendres au lendemain des flammes

Les riverains constatent l'ampleur des ravages causés par les flammes le 10 août et au cours de la nuit qui a suivi.

Un tapis de cendre recouvre le sol dans la pinède des Pennes-Mirabeau, Bouches-du-Rhône,

Crédits : Boris Horvat / AFP
Aux Pennes-Mirabeau, certaines résidences n'ont pas résisté aux flammes

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Maisons et paysage réduits en cendres aux Pennes-Mirabeau, dans les Bouches-du-Rhône

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L'ampleur des dégâts laisse les riverains sous le choc

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Une école élémentaire a été particulièrement touchée par les incendies à Vitrolles

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La végétation carbonisée à Vitrolles. Au total, 3.300 hectares sont partis en fumée

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Le paysage réduit en cendres aux alentours de Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône

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Certains véhicules n'ont pas pu être mis à l'abri avant d'être gagnés par les flammes, ici à Vitrolles

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À Vitrolles, un paysage apocalyptique succède aux incendies survenus la veille dans les Bouches-du-Rhône

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Les riverains de Vitrolles, des Pennes-Mirabeau ou de Rognac observent dorénavant des paysages apocalyptiques, après une nuit d'incendies ravageurs dans les Bouches-du-Rhône. Le nord de Marseille a été en proie à de violents incendies depuis l'après-midi du 10 août. Désormais, les feux "sont maîtrisés, mais les pompiers restent engagés dans leur lutte" et "sont encore présents pour traiter les foyers résiduels et pour éviter toute reprise de feu", a indiqué la préfecture dans un communiqué, jeudi 11 août.

Dans les communes particulièrement touchées par les flammes, situées près de l'étang de Berre, à l'ouest de Marseille, certains habitants ont tout perdu. 600 personnes ont dû être évacuées. Certaines ont dû dormir chez des amis ou dans des gymnases après avoir quitté leurs maisons précipitamment, notamment à Vitrolles, commune particulièrement touchée par les flammes. Bernard et Odile ont découvert le désastre ce 11 août après avoir été obligés d'évacuer leur quartier. Nichée au fond d'un petit vallon, leur maison a été ravagée par les flammes. Le toit s'est effondré et il n'y a plus rien a récupérer. Le couple, comme beaucoup d'autres, va devoir affronter les difficultés de l'indemnisation.

Au total, 3.300 hectares ont brûlé. 600 sapeurs-pompiers étaient toujours déployés le 11 août, ainsi que 600 hommes des marins-pompiers de Marseille et des renforts extra-départementaux. Au total, 300 véhicules ont reçu l'appui aérien de cinq Canadair, un Dash et un hélicoptère bombardier d'eau. François Hollande a promis jeudi que les auteurs des incendies ayant ravagé le nord de Marseille seraient retrouvés, tout en saluant "le travail exceptionnel" des pompiers et des secours.

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