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3 min de lecture
Une personne obèse (illustration)
Crédit : AFP
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"Place aux gros !" C'est le cri du cœur lancé ce matin par Libération. Alors que, et c'est de saison, la plupart des magazines vous propose actuellement de perdre du poids, de tester le dernier régime à la mode, Libé a choisi de donner la parole à Daria et Eva. Les fondatrices du collectif gras politique.
Témoignages saisissants sur une réalité qui a désormais sa place dans le dictionnaire. Enfin disent-elles : la grossophobie. Car même si aujourd'hui 15% des adultes français sont obèses, le surpoids reste l'une des premières causes de discrimination. "C'est, dit Daria, comme si la grossophobie était la dernière discrimination acceptable. Ça commence dans les magasins. Difficile de trouver en France des vêtements au-delà du 44. La plupart des grandes enseignes qui avaient un rayon spécialisé les ferment petit à petit et pourtant, la taille moyenne aujourd'hui des Françaises c'est 42/44... pas le petit 36 qui fait la une de la presse féminine."
Discrimination aussi à l'embauche, qui plus est quand on est une femme. "Les femmes grosses ont 8 fois plus de risques d’être discriminées, contre trois fois plus pour les hommes", explique Eva. Mais le pire c'est sans doute chez le médecin. Daria raconte ainsi l'une de ses visites chez le gynéco. "La spécialiste m'a d'abord lancé : pas sure que la table puisse supporter votre poids. Avant d'ajouter : pour les gens dans votre état, c'est 150 euros, soit près du double du tarif normal."
"Il est temps disent-elles que les choses changent." La loi aujourd'hui punit la discrimination physique en raison de l'apparence mais ce n'est pas assez précis. Daria et Eva souhaiteraient aussi encourager ceux qui souffrent à porter plainte. "Le problème du peuple des gros, c’est qu’on est tellement habitués à fermer notre gueule pour essayer de devenir invisibles qu’on ne porte pas plainte, on ne fait pas de vagues", concluent-elles.
À la une du Elle ce matin pas de gros, ni de grosse, mais un homme. Et ça aussi, c'est assez rare pour être souligné. Antoine Griezmann prend la pose aux cotés de la top modèle russe Natalia Vodianova. À 14 jours du début de la Coupe du monde de foot, le magazine donne le coup d'envoi du match France-Russie.
Pas un mot du départ de Zidane du Real, et pour cause, l'annonce a surpris tout le monde hier. Une surprise mais pas un coup de tête. L'expression, allusion bien sûr au tristement célèbre coup de boule lors de la finale face à l'Italie, est ce matin reprise par bon nombre de vos journaux.
Le Parisien/Aujourd'hui en France, mais aussi l'Équipe qui titre ce matin "le discours d'un roi". Zidane qui est le joueur le plus sanctionné de toute l'histoire de la Coupe du monde. Six cartons rouges, c'est autant que le Mexicain Marquez, et le Brésilien Cafu, mais le Français les devance avec deux expulsions, en 1998 et 2006.
C'est à lire dans le hors-série que sort le Journal de Mickey à l'occasion de cette Coupe du monde. Parfait pour les enfants. Une page par pays, avec à chaque fois le palmarès de l'équipe nationale. Les joueurs qui ont marqué son histoire, ceux aussi qu'il va falloir surveiller en Russie. Parfait aussi pour les nuls en foot car vous retrouvez dans ce numéro plein d’anecdotes.
Le carton rouge le plus rapide de l'histoire de la compétition revient à l'arbitre français Joël Quiniou. Il a expulsé l'Uruguayen José Batista après seulement 56 secondes de jeu. C'était en 1986.
Le but le plus rapide : 10,8 secondes. C’était en 2002, le Turc Hakan Sukur trompait le gardien de la Corée du sud, pays hôte à l'époque.
Et le premier buteur des bleus : Lucien Laurent, en 1930. Il inscrit le premier but français face au Mexique. C'est aussi le tout premier but inscrit en Coupe du monde, et hasard c'était un 13 juillet.
Pour les amoureux du football, les Cahiers du football revivent. Mythiques pour certains. En 98, ils avaient été l'un des premiers, l'un des seuls aussi à prendre la défense d'Aimé Jacquet. Le journal revient en édition papier, sous la forme d'un trimestriel.
À lire, entre autre, un portrait de Ronaldo. "20 ans après la finale de 98 il a bien changé" écrit le journal. Physiquement, il ressemble à l'archétype de l'ancien footballeur : cheveux bouclés, joues un peu bouffies, yeux fatigués et corps imposant. "La dernière fois qu'il a joué au football c'était en décembre : 'Je me suis fait une élongation musculaire'".
Il dit aujourd'hui préférer le tennis, moins de blessure. J'ai enfin trouvé mon sport, lâche-t-il. Un peu écrit le journaliste comme si Picasso s'était mis à jouer de la flûte trois soirs par semaine et déclarait : "J'ai enfin trouvé ma discipline artistique".
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