Le concours Miss France a-t-il engendré un travail de nuit des élèves du lycée professionnel ? C'est la polémique soulevée par Mediapart. Il s'agit des élèves du lycée de la mode et des métiers d'art Octave Feuillet à Paris, qui, pour la deuxième fois, ont fabriqué cinq robes ainsi que des chapeaux pour les finalistes du concours de beauté. C'est merveilleux.
Normalement, on se dit mais quelle chance, quel bonheur d'apprendre un métier original ! On se dit qu'ils ont dû ressentir cette adrénaline, ce frisson, cette agitation que l'on éprouve dans les ateliers de couture dans les toutes dernières heures, avant un défilé : éprouvant, mais tellement excitant. Eh bien non. Alors, je ne sais pas si ce sont les jeunes apprentis couturiers qui se sont plaints ou bien des profs.
En tout cas, il y a eu un signalement au rectorat. La directrice s'est fait remonter les bretelles, ainsi que les enseignants qui sont d'anciennes petites mains issues des ateliers de haute couture qui voulait montrer aux élèves comment on travaille à la veille d'un événement important, les finitions, le stress, les retouches. C'était visiblement une très mauvaise idée. Comme le souligne un membre de l'équipe pédagogique, on ne peut pas normaliser dès le lycée le fait de s'exonérer du code du travail !
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