C’est une histoire qui a fait le tour du réseau social LinkedIn. Stéphane a 57 ans, il est en recherche active d’emploi depuis un an et… il ne trouve rien. Son post a récolté 1.600 likes et plus de 300 commentaires et on peut y lire : "J’ai 57 ans, donc plus bon à rien et on me demande de travailler encore plus longtemps, ce que je fais depuis mes 18 ans".
Le post LinkedIn de Stéphane, qui habite à Trégunc dans le Finistère, frappe comme un uppercut. Il perd son travail, il y a un an, à ce moment-là, tout le monde lui dit : "Avec ton CV, tu vas trouver du boulot". Sauf que rien. Pas un seul entretien. Pas de réponses. Aucune humanité de la part des RH, juste de l’indifférence. Comme si son âge le disqualifiait d’entrée de jeu.
C’est là qu’on se dit qu’on vit dans un monde de tartuffes où le COR, le Conseil d’orientation des retraites, nous enjoint à travailler jusqu’à 66 ans et demi.
Ok ! Mais comment on fait quand en France, on a 57 ans, on est à mettre au rebut ? Et nos dirigeants qui nous expliquent qu’on est des fainéants et qu’on ferait bien de travailler plus comme les Allemands par exemple ? Sauf que les Allemands, ils ne mettent pas leurs seniors à la casse !
Le taux d’emploi de leurs 55-64 ans est de 75,2%, le nôtre, de 58,4%, soit 17 points de moins. Pour les 60-64 ans, en Allemagne, on est à 61%, en France à 39%. Et pour les 65-69 ans puisque le COR veut nous faire travailler jusqu’à 66 ans et demi. On est à moins de 5% chez nous contre 17% en Allemagne.
Pourtant certains spécialistes expliquent qu’en reculant l’âge de départ à la retraite, les choses se rééquilibreront. Oui, et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu ! La vérité, c'est que les patrons français trouvent les seniors trop chers, peut-être aussi un peu trop casse-pied avec leur manie de tout savoir. Ben oui, on appelle ça l’expérience !
Sauf que l’expérience, en France, c’est une malédiction : trop jeune, tu n'en as pas, on ne veut pas de toi. Trop vieux, t’en as trop, on veut plus de toi.
En attendant, Stéphane a décidé de créer son entreprise de conseils aux particuliers, une activité qui jouit pour le moment d’un crédit d’impôt, jusqu’à ce que le gouvernement finisse par raboter cette niche fiscale pour trouver trois sous. Trois sous qui mettront Stéphane sur le carreau à nouveau.
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