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Il a agi "pour se soulager" : le suspect de l'attaque au couteau à Paris a livré de premières explications après son geste

En garde à vue depuis son interpellation vendredi 27 décembre, le suspect de l'attaque au couteau dans le métro parisien a commencé à donner des explications aux enquêteurs.

Logo de la police nationale (photo d'illustration).

Crédit : Fred TANNEAU / AFP

Les premières explications de l'homme suspecté de l'attaque au couteau à Paris

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Plana Radenovic & Sophie Neumayer - édité par Justine Audollent

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Un début d'explications. Le suspect, un jeune malien de 25 ans, se trouve toujours en garde à vue, ce samedi 27 décembre, 24 heures après avoir poignardé et blessé légèrement trois femmes dans le métro parisien. Interrogé par les enquêteurs, le jeune homme explique avoir agi "pour se soulager", selon les informations de RTL.

Décrit par plusieurs sources policières comme un "déséquilibré" et toxicomane, l'homme a blessé au couteau trois femmes en une demi-heure vendredi 26 décembre entre 16h15 et 16h45 dans trois stations de la ligne 3 du métro parisien, avant de prendre la fuite. Il a ensuite été interpellé au domicile de son frère, selon les premiers éléments de l'enquête, situé à Sarcelles dans le Val-d'Oise. L'interpellation s'est déroulée sans heurts. Le jeune homme était en train de prier, de source policière, et se trouvait en compagnie de son cousin.

Dans son logement, les enquêteurs ont retrouvé les vêtements et baskets qu'il portait lors des faits, identifiés grâce à la vidéosurveillance du métro. Deux couteaux ainsi que le téléphone portable qui a permis de le géolocaliser ont également été découverts.

Des pronostics vitaux non-engagés pour les victimes

Les trois victimes de cette attaque au couteau ont été légèrement blessées, leurs pronostics vitaux n'ont jamais été engagés. Deux des trois femmes ont été touchées au dos tandis que la troisième a été poignardée à la cuisse. Très choquées, elles ont été hospitalisées dans la soirée de vendredi. Âgées de 43 ans et de 18 ans, toutes les victimes vivent en région parisienne. L'une des trois est par ailleurs enceinte de moins de deux mois. 

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