Covoiturage : des radars pour débusquer les tricheurs
Dans plusieurs agglomérations, des voies sont réservées aux voitures effectuant du covoiturage. Pour savoir si elles ne sont pas empruntées par un automobiliste seul, des radars ont été installés.
Des radars de covoiturage sont désormais capables de savoir combien de personnes occupent une voiture. Afin de limiter les émissions de CO2, les voies de covoiturage se développent dans de nombreuses villes. En 2025, toutes les métropoles françaises devront avoir des files réservées à la mobilité verte sur leurs grands axes.
Ainsi, les voies de covoiturage sont réservées aux automobilistes qui sont accompagnés d'au moins une personne. Mais, pour qu'elles ne soient empruntées que par ces véhicules, de nouveaux radars ont été installés, rapporte Le Bien Public. Les radars sont équipés de deux caméras, situées à hauteur de la vitre du conducteur, et parviennent à identifier les températures corporelles à l'intérieur du véhicule.
Les "tricheurs" qui voudraient installer une peluche ou un mannequin sur le siège passager ne pourraient donc pas tromper les appareils. Avec une première caméra, ces radars relèvent la plaque d'immatriculation du véhicule. La deuxième caméra va, quant à elle, prendre en photo le nombre d'occupants et les compter.
Les radars de covoiturage peuvent également reconnaître les taxis ou les voitures ayant une vignette Crit'Air zéro. Cinq radars de ce type sont installés en France : un à Grenoble, deux près de Lyon et deux autres vers Annecy. Pour l'instant, ils ne verbalisent pas et diffusent des messages indiquant que la voie est réservée. Les forces de l'ordre peuvent, elles, dresser une contravention de 135 euros à ceux qui roulent sur la mauvaise voie.
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