"22 fois plus de risques d'accoucher prématurément", "8 fois plus de risques de se retrouver en réanimation", ou encore "5 fois plus de risques que l'enfant aille en réanimation". Le ministère de la Santé a souhaité insisté sur les dangers auxquels étaient confrontés les femmes enceintes et leur nouveaux-nés en cas de non-vaccination.
Début janvier, 29,8 % des femmes enceintes n'avaient reçu aucune dose de vaccin, selon un rapport préliminaire de la structure Epi-Phare, qui associe l'Assurance maladie (Cnam) et l'Agence du médicament (ANSM). Des disparités existent selon l'avancée de la grossesse, l'âge, la situation sociale ou encore le lieu de vie des femmes enceintes.
Pourtant, depuis le mois de juillet dernier, la vaccination est possible dès le premier trimestre de grossesse après un avis favorable du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale. Actuellement, aucune étude montre que les vaccins à ARN messager auraient des conséquences sur le déroulement de la grossesse. En revanche, des cas de forme sévère de Covid-19 chez des femmes enceintes non vaccinées ont été rapportés, en France et ailleurs, certains entraînant des séjours en soins critiques, avec intubations trachéales et décès de la mère durant la grossesse.
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