Depuis la fin du mois de novembre, lorsqu'un écolier est infecté par le coronavirus, il n'y plus de fermeture de classes. À la place, l'ensemble des enfants sont testés. Ceux dont le dépistage est négatif restent en classe, les autres reviennent sept jours plus tard.
Un protocole jugé insuffisant selon des scientifiques de l'INSERM. D'après eux, afin de pouvoir casser la chaîne de transmission du virus, "il faudrait tester systématiquement tous les enfants et sans attendre un premier cas", explique Pascal Crépey, épidémiologiste dans l'institut de recherche.
D'autant que c'est le choix fait par plusieurs de nos voisins européens. "Les Anglais et les Allemands testent très régulièrement. Les parents ont la possibilité de réaliser deux tests chaque semaine, à domicile. Les travaux qui ont été menés montrent que c'est une stratégie parfaitement efficace.", détaille-t-il au micro de RTL.
D'après le spécialiste, ce protocole sanitaire permettrait de conserver l'épidémie et la circulation du virus sous contrôle. "Tout en gardant un maximum d'élèves à l'école et en évitant de fermer des classes." Beaucoup moins contraignants, les tests salivaires permettraient ainsi de repérer plus vite les cas et donc d'éviter l'apparition de foyer de contamination.