Le préfet de police de Paris avait estimé, ce vendredi 3 avril au matin, que "ceux qui se trouvent aujourd'hui dans les services de réanimation, ce sont ceux qui au début du confinement ne l'ont pas respecté".
Ces quelques mots ont fait vivement réagir la classe politique et ont provoqué la colère du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. Plus tard, Didier Lallement a dit "regretter".
Mais ces excuses sont insuffisantes pour Denis Jacob, du syndicat Alternative Police, alors que 600 fonctionnaires de police sont testés positifs au Covid-19 : "Comment peut-on laisser sous-entendre que si l'on est en réanimation c'est de sa faute et que dire à ce moment-là de toutes ces malheureuses personnes qui en sont décédées ? Ce n'est pas responsable de la part d'une autorité. On n'a pas besoin de rajouter ce genre de déclarations à une situation particulièrement anxiogène", dénonce le syndiqué.
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