De plus en plus de pays choisissent la voie du confinement pour lutter contre la pandémie du coronavirus et cela pourrait entraîner jusqu'à 25 millions de pertes d'emplois au niveau mondial, selon une première estimation de l'Organisation internationale du travail (OIT) publiée ce mercredi 18 mars. Du côté des patrons de France, on joue avant tout la carte de la solidarité. "On est calmes, déterminés, solidaires avec nos salariés pour essayer de passer de mieux possible cette période très difficile, mais qui ne durera pas éternellement", assure Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef.
Pour le leader des patrons, en cette période de crise sanitaire et économique mondiale, "le message c'est calme et détermination". Concernant la gestion de la crise par le gouvernement, pour Geoffroy de Bézieux, l'heure n'est pas à la polémique. "On peut penser qu'ils en ont fait trop ou pas assez, moi je ne suis pas scientifique, j'écoute ce que disent les scientifiques et les médecins", assure-t-il.
Le patron du Medef salue les mesures drastiques du gouvernement. "Je crois que les décisions ont été prises au bon moment et avec l'ampleur qu'il fallait", juge Geoffroy de Bézieux.
Il faut que l'économie ralentisse mais, (...) nos entreprises doivent continuer à tourner
Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef sur RTL.
Au sujet des mesures nécessaires pour venir en aide aux entreprises françaises impactées par le confinement et les fermetures, le président du Medef assure que "le gouvernement a pris les mesures qu'il fallait". "Le plus important pour les entrepries, en tout cas pour les PME, c'est le cash. La garantie de 300 milliards qui va aller, à travers les banques, pour permettre d'augmenter les crédits et les découverts des entreprises, c'est donc la bonne solution à très court terme pour la survie des entreprises et payer les salaires de mars", assure le patron du Medef.
S'il est conscient des obligations des entreprises dans la lutte contre le coronavirus, il estime qu'"il faut que l'économie ralentisse, car le confinement ralentit l'économie, mais il faut en même temps que ça continue de tourner sur un espèce de service minimum". Un service minimum qui est nécessaire au pays pendant cette crise. "Nos entreprises doivent continuer à tourner, non pas pour faire des profits car on va de totue façon tous perdre de l'argent, mais pour nourrir nos soignants, transporter, communiquer, chauffer", conclut Geoffroy Roux de Bézieux.
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