Lors de son allocution, le président de la République a annoncé qu'il mettrait en place des mesures exceptionnelles pour éviter des faillites d'entreprises. Certaines mesures sont déjà en place, comme le chômage partiel.
Quand l'activité s'effondre, le chef d'entreprise peut demander à bénéficier de ce dispositif pour éviter d'avoir à licencier ses salariés. Hier, 3.600 entreprises en avaient fait la demande, soit 60.000 salariés concernés mais les chiffres augmentent très rapidement : c'est déjà 10 fois plus qu'il y a une semaine.
Quand le chef d'entreprise n'a plus assez d'activité pour occuper ses salariés à plein temps, il bascule ainsi dans le chômage partiel. Cela veut dire que les salariés touchent au mieux 84% de leur salaire net. Il y a une exception pour les employés au SMIC qui touchent 100%.
On comprend dans le discours d'Emmanuel Macron que l'idée est d'élargir ce dispositif qui coûte environ 3.000 euros par salarié. Cela évite de licencier puisqu'un bon nombre d'entreprises sont en bonne santé : elles sont juste frappées par ce phénomène exceptionnel de coronavirus.
Et les reports de charges ? Toujours dans le souci de sécuriser la trésorerie, le président veut faire une pause sur les échéances qui arrivent la semaine prochaine : charges sociales, impôt sur les sociétés, TVA... Un simple mail du dirigeant d'entreprise et ces règlements seront suspendus. Jusqu'à nouvel ordre.
La Banque Publique d'Investissement va aussi se porter caution sur 90% des prêts accordés aux entreprises pour que les banques ne coupent pas les financements et les crédits.
Elles pourront continuer à emprunter et à investir. Cela veut dire que l'on va étaler les remboursements de prêts qui existent déjà. Payer uniquement les intérêts d'emprunt et pas le capital, voire rallonger la durée du prêt pour réduire les mensualités.
L'idée, c'est de savoir combien de temps ces mesures vont durer. Les entreprises aimeraient que certaines échéances soient carrément effacées et les traiteurs/hôteliers/restaurateurs aimeraient qu'on suspende le malus sur les CDD pour cette année puisqu'ils vont embaucher des extras pour rattraper les contrats des événements qui sont reportés de quelques mois.
En 2008, un vaste plan de relance avait coûté 34 milliards d'argent public pour maintenir l'économie à flot. Mais le président a dit, à 3 reprises : "Quoi qu'il en coûte".
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