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Un masque anti-coronavirus (illustration)
Crédit : Cindy Ord / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Soyons clairs, les masques, c’est un sujet tout sauf anecdotique. D’abord parce qu’il a fait l’objet d’un mensonge de la part des plus hautes autorités politiques comme des autorités de santé. Évidemment, ce n’est pas dit comme ça, mais ce sont les faits. En janvier, le gouvernement s’aperçoit qu’il n’y a aucun stock de masques. Or, le besoin, rien que pour les soignants, c’est 40 millions de masques par semaine.
Et c’est exactement ce que nous a expliqué Édouard Philippe jeudi 2 avril : on a décidé de réserver le peu qu’il y avait aux personnels soignants, "parce qu’ils en utilisent plus que prévu". Pour un peu, il leur aurait reproché de ne pas être économes. Et puis, il ne précise pas que pour réserver les stocks aux soignants, on nous a raconté des craques, en nous expliquant que les masques ne servaient à rien et qu’ils seraient même contreproductifs parce que les gens les mettraient mal.
De plus, le discours a changé, puisqu’on nous parle maintenant de l’utilité des masques dits "alternatifs", que je fais moi-même. Ça s’appelle un virage à 180°. Pourquoi ? Parce que nos dirigeants sont en train de découvrir qu’il n’y aura pas de déconfinement sécurisé sans masques. Ils auraient pu s’en douter puisqu’ils nous racontaient que les masques, ça servait aux soignants et aux malades. Avec une majorité de malades asymptomatiques, il faut empêcher ceux qui ne se savent pas malades de contaminer tous les autres. Ça semble assez basique.
La France ne produit toujours pas assez de masques
Natacha Polony
Du coup, si on veut éviter une deuxième vague de contamination au moment où nous ressortirons tous, ce qui semble se dessiner à Singapour, il faudra s’habituer aux masques. Sauf que la France ne produit toujours pas assez de masques et qu’on s’en fait piquer, parce qu’évidemment, en cas de guerre sanitaire, c’est chacun pour soi. Donc, l’urgence, c’est de réorienter l’outil productif. Ce qu’on fait habituellement en cas de guerre. J’ai l’exemple d’une PME qui voulait en produire bénévolement. L’Autorité régionale de santé l'en a dissuadée.
Espérons que tout ça est en train de changer. Nous sommes tous en train de comprendre que le déconfinement, ce ne sera pas le retour, d’un coup d’un seul, à la normale. Il faudra s’adapter. Et le masque sera l’accessoire tendance de cet été.
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