Pour Alexandre de Juniac, président de l'Association internationale du transport aérien (IATA), la situation actuelle liée au coronavirus et aux différentes décisions de pays fermant leurs frontières, nécessite une aide extérieure au secteur :"Nous demandons des mesures pour nous aider face à une crise d’une exceptionnelle gravité. On demande 3 séries de mesures : des mesures réglementaires pour alléger certaines réglementations, des mesures d’allègement des charges, les taxes de parking par exemple et enfin des mesures économiques et financières que ce soit sur le plan de la trésorerie ou de la perte d’exploitation."
Des mesures fortes rendues indispensables par la forte baisse des réservations connue par le secteur aérien qui peut atteindre "75-80%" et la fragilité d'un secteur "qui a des marges assez limitées".
Si un chiffre précis de pertes n'est pas encore disponible, une fourchette a été calculée : "Entre 63 et 113 milliards de perte de chiffre d’affaires suite au développement du coronavirus" selon Alexandre de Juniac. Une estimation dont il estime que la perte véritable sera plutôt dans "le haut de la fourchette". Pour lui "la situation empire tous les jours".
L'ancien PDG d'Air France-KLM a aussi affirmé ne pas posséder "la confirmation de la fermeture de terminaux". Il a conclu en jugeant que la crise liée à l'épidémie de coronavirus est "l'une des crises les plus importantes que nous ayons eu à affronter. C’est pire que le Sras. On est à la fois dans une crise d’ampleur et une crise très incertaine dans sa durée".
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