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Climat : faut-il changer notre manière de voyager ?

De nombreuses destinations touristiques ont pris conscience de l'impact qu'ont les voyageurs sur l'environnement. Elles s'adaptent désormais pour préserver leur territoire.

Un avion en plein vol (image d'illustration)
Un avion en plein vol (image d'illustration)
Crédit : JULIAN STRATENSCHULTE / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP
Climat : faut-il changer notre manière de voyager ?
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Climat : faut-il changer notre manière de voyager ?
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Virginie Garin - édité par Nicolas Barreiro

Le tourisme de masse a causé de tels dégâts sur les plus belles plages du monde, que certains pays prennent des mesures. C'est déjà le cas en France, où il va falloir réserver pour aller se baigner dans certaines calanques près de Marseille.  

Celles des Pierres et de Sugiton sont concernées, deux bijoux avec leur pinède à l'eau turquoise, mais il y a tellement de monde, que les gens avec leurs chaussures piétinent le sable autour des arbres et finissent par déraciner les pins. Désormais, il va falloir réserver sur internet pour obtenir un QR code. Seulement 400 personnes par jour pourront s'y promener. 

De telles mesures de restriction apparaissent dans de plus en plus de pays. Il y a eu une prise de conscience, surtout dans les pays qui vivent exclusivement du tourisme et qui se sont rendus compte qu'ils se tiraient une balle dans le pied. Un touriste, ça se lave, et les eaux usées finissent souvent dans la mer, quand il y en a des milliers ça pollue, les touristes font beaucoup de déchets, font du ski nautique, et les bateaux dévastent les coraux.

L'exemple de la Thaïlande

La pause liée à la pandémie a fait réfléchir ces pays. La Thaïlande par exemple limite désormais aussi l'accès à certaines plages. Sur Maya bay, l'une des plus célèbres, il faut réserver, et vous ne pouvez rester qu'une heure pour prendre des photos et il est interdit de se baigner.  

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Les Thaïlandais ont même inventé des voyages "quarantaines". Le pays impose une quarantaine Covid d'au moins six jours, donc il propose des séjours, sur des îles, comme celles de Phuket, où il faut un test négatif pour arriver, ensuite vous restez sur l'île et il est interdit d'en sortir pour éviter de propager le virus dans le pays. Et certains hôtels proposent même des quarantaines "à thème",  bien-être, soins de beauté, méditation, thalasso.

La prise de conscience de l'Île Maurice

À Maurice, 98% de la forêt a disparu. Elle a été coupée pour mettre des champs de canne à sucre et pour construire des hôtels. Des grands complexes paradisiaques pour touristes qui n'aiment pas les moustiques, donc les zones des hôtels ont été aspergées pendant des années de pesticides, à tel point qu'il n'y avait presque plus d'oiseaux.

L'île a décidé de réagir en créant des réserves naturelles. Désormais, il est interdit de prélever du sable dans le lagon, même une seule brouette. Il y a un groupe hôtelier précurseur, Rogers, qui a décidé d'opter pour 100% d'énergie renouvelable, aucun bateau à moteur thermique et de nourrir tous ses clients uniquement avec du local. À Maurice, on retrouvait des légumes qui venaient parfois de Rungis, à 9.000 km. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. 

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