Et si le Brexit était bon pour l'environnement ? La plupart
des règles environnementales du Royaume-Uni proviennent aujourd'hui des
directives européennes. On pourrait donc s'inquiéter. Mais en réalité, ça
semble obliger le pays à accélérer sur le sujet.
À la chambre des communes, jeudi 30 janvier après-midi, ça
discutait qualité de l'air et disparition des déchets. Quelques heures avant
l'entrée en œuvre du Brexit, une nouvelle loi sur l'environnement était ainsi présentée
afin de remplacer les obligations actuelles voulues par l'Union européenne. 80%
des règles qui régissent la qualité climatique en Grande-Bretagne proviennent des
directives européennes. Il va donc falloir régler le problème très vite.
Des objectifs forts ont été fixés pour réduire les particules fines, pour garantir la qualité de l'eau, pour protéger la faune et ne plus
exporter ses déchets notamment vers l’Asie, comme la plupart des autres pays de
l’Union européenne. Avec cette loi, la Grande-Bretagne pourrait faire un bond
en avant en matière d'écologie.
En revanche, si les normes de protection internationale
évoluent, le gouvernement britannique se réserve le droit de changer la loi ou
non. Si la Grande-Bretagne était restée dans l’Union européenne, elle aurait
été obligée de s’adapter à ces nouvelles normes.
Si le gouvernement britannique est allé vite sur le sujet,
c'est un peu, aussi, pour montrer que tout va bien. La ministre de l’Environnement Andrea Leadsom a même déclaré : "Nous
avons décidé de devenir un leader mondial de l'environnement à la sortie de
l'UE." Et il est vrai que la Grande-Bretagne se porte bien puisque le
royaume a réduit ses émissions de carbone de 44% par habitant, et a clairement
diminué sa dépendance au charbon. Un exploit réalisé grâce à qui ? Aux
fonds européens qui ont aidé au financement…
Mais est-ce que tout est vraiment
réglé dans ce domaine ? Pas du tout ! Cette loi sur l’environnement,
c’est juste une manière de dire "ça va aller vite, ne vous inquiétez pas".
Le problème, c'est que le gouvernement ne parle jamais budget et nombreux sont
ceux qui s’inquiètent comme les îles Malouines. Situé à côté de l’Argentine,
sous dépendance britannique, c’est l’Union européenne qui finance la protection
de l’environnement sur place, que va-t-il se passer maintenant ?
Selon une récente étude de l’académie américaine des sciences, la plupart des villes côtières de l'Afrique de l'Ouest, qui abritent 105 millions d'habitants, sont confrontées à des menaces d’inondations qui obligeront les populations à se déplacer. Au Sénégal, on s’inquiète pour la ville de Saint-Louis. Les assauts de l’océan ont déjà obligé 10.000 personnes à se déplacer et la récente digue construite par la France s’est déjà écroulée. La Venise africaine pourrait devenir un décor d’Atlantide.
Elle a été adoptée jeudi et elle va changer notre quotidien puisqu'elle entérine 100% de plastique recyclé d’ici 2025, une amende de 1.500 euros pour le dépôt sauvage de déchets, la vente des médicaments à l’unité, la fin du ticket de caisse en dessous de 10 euros et des produits plus réparables. Bien entendu, il en est fini des touillettes avec cette loi.
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