On reparle ce matin de cette jeune femme : Mila, harcelée, menacée, obligée même de quitter son lycée parce qu'elle avait critiqué l'Islam, c'était en janvier dernier
À l'heure où le pays tout entier, enseignants en tête, se demande si au fil des ans, à force de vouloir arrondir les angles, la menace du séparatisme à l'école n'a pas été sous-estimée. Eh bien l'histoire de Mila est tout à fait édifiante. C'est le magazine le Point qui en a fait sa Une cette semaine : un dossier bouclé avant l'attentat de Conflans mais qui a un écho spectaculaire. Le Point est allé enquêter en effet sur les conditions de vie de Mila aujourd'hui.
Rappelons d'abord les faits. Le 18 janvier dernier, comme des milliers de jeunes, Mila discute en direct sur ses réseaux sociaux. Et au cours d'un échange, d'une dispute, elle critique très durement l'Islam. S'en suivra un déferlement de haine et de harcèlement. La vidéo est vue un million de fois, elle reçoit des centaines de messages de menaces, des menaces de mort, des menaces de viol et ça ne s'arrête pas au monde virtuel d'internet puisqu'elle est obligée à ce moment-là de quitter son lycée et de vivre sous protection policière.
Chacun peut penser ce qu'il veut de ce qu'elle a dit mais en l'occurrence la justice a tranché, ne l'a pas condamnée pour ses propos qui restent de l'ordre de la liberté d'expression, mais ça ne l'a pas réhabilitée loin de là.
Nous sommes 9 mois plus tard et Mila vit toujours recluse et dans l'angoisse. Plusieurs établissements ont refusé d'abord de la scolariser de peur que ça ne sème la pagaille, elle a fini par trouve