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Affaire Mila : Emmanuel Macron défend le "droit au blasphème"

Dans un entretien au "Dauphiné Libéré" à paraître ce mercredi 12 février, Emmanuel Macron a réaffirmé un "droit au blasphème", assurant qu'il doit "une protection" à Mila.

Emmanuel Macron, le 6 mai 2019
Crédit : ludovic MARIN / AFP
Charles Deluermoz & AFP
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"La loi est claire : nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions". Dans un entretien au Dauphiné Libéré et aux quotidiens du groupe Ebra à paraître ce mercredi 12 février, Emmanuel Macron a défendu le "droit au blasphème" et à "critiquer les religions", assurant que l'État doit "une protection" à Mila.

Cette adolescente de l'Isère a dû quitter son lycée en Isère après avoir été menacée de mort sur les réseaux sociaux en raison de propos hostiles à l'islam. La polémique a ensuite fait irruption dans la sphère politique après des déclarations de la ministre de la Justice Nicole Belloubet selon laquelle l"insulte à la religion" est "une atteinte à la liberté de conscience", propos dont elle a regretté plus tard "l'inexactitude".

"Dans ce débat, on a perdu de vue que Mila est une adolescente", a estimé le président de la République, interrogé sur la polémique. "On lui doit donc une protection à l'école, dans sa vie quotidienne, dans ses déplacements. L'État a pris ses responsabilités", a-t-il ajouté en référence à la solution de rescolarisation annoncée le 6 février par le ministre de l'Éducation nationale.

Selon le président, les enfants doivent "être mieux protégés" contre les "nouvelles formes de haine et de harcèlement en ligne". "Je sépare cet impératif de la question sur la critique des religions. La loi est claire: nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions", a souligné Emmanuel Macron.

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"L'ordre républicain n'est pas l'ordre moral", a-t-il insisté, avant de préciser: "Ce qui est interdit, c'est l'appel à la haine, l'atteinte à la dignité". Le chef de l'État avait déjà évoqué "la liberté de blasphème" lors d'un déplacement au festival de BD d'Angoulême, le 30 janvier : "Dans notre pays la liberté d'expression est protégée, dans ce pays et il y en a peu dans le monde, la liberté de blasphème est protégée, de critiquer les dirigeants, de les railler et ça c'est un trésor".

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