Affaire Mila : Nicole Belloubet regrette ses propos sur le droit au blasphème
La ministre de la Justice est revenue ce samedi 8 février sur les propos qu'elle avait tenus fin janvier sur le droit au blasphème et l'affaire Mila.

Nicole Belloubet a regretté ce samedi 8 février, dans une tribune signée dans Le Monde, les propos "inexacts" qu'elle a tenus sur la critique de la religion, fin janvier, en réaction à l'affaire Mila.
"Dans une démocratie, la menace de mort est inacceptable (...). L'insulte à la religion, c'est évidemment une atteinte à la liberté de conscience, c'est grave, mais ça n'a pas à voir avec la menace (de mort)", avait déclaré la ministre de la Justice le 29 janvier sur Europe 1.
"J'ai eu une expression qui était non seulement maladroite, ce qui est regrettable, mais surtout inexacte", a-t-elle commenté. "L'insulte à la religion n'existe heureusement pas dans notre République. Seules sont réprimées les injures faites à autrui en raison de son appartenance à une religion déterminée."
Nicole Belloubet a insisté sur le fait que le droit au blasphème existe en France : "Dans notre pays, chacun est libre de blasphémer. C'est l'évidence même. La France n'est pas une terre de fatwas".
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