Affaire abbé Pierre : "Les mal-logés ne doivent pas payer le prix des agressions", dit Christophe Robert sur RTL

La Fondation Abbé Pierre, créée en 1987 par le prêtre Henri Grouès et ses proches, a officiellement changé de nom le 25 janvier dernier.

Désormais connue sous le nom de "Fondation pour le Logement des Défavorisés", cette décision marque le début d'un nouveau chapitre dans la lutte contre le mal-logement. Ce changement intervient dans un contexte difficile, alors que la figure emblématique de la fondation est au cœur d'accusations graves. 

Henri Grouès, longtemps considéré comme un défenseur des démunis, fait face à 33 accusations de violences sexuelles, certaines impliquant des enfants au moment des faits présumés. Le cabinet Egaé, mandaté par le mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre, pour faire la lumière sur les agissements du prêtre. Il a publié trois rapports.

Les conséquences de ces révélations ne se sont pas fait attendre. Christophe Robert, délégué général de la fondation, a déclaré dans Focus dimanche que le nombre de dons a chuté de 30% après la publication du premier rapport. Cette baisse significative, "estimée à 6-7 millions d'euros", a contraint la fondation à réduire "les aides d'urgence" destinées aux personnes en difficulté de logement, un soutien crucial qui avait été renforcé "après la crise du Covid-19".

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Christophe Robert parle d'un "crève-cœur". Estimant que "les mal-logés ne doivent pas payer finalement le prix de ces violences ou agressions sexuelles de l'abbé Pierre".

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01/02/2022 à 02:00 - 03m10s