Ils sont en première ligne de la manifestation du 17 novembre prochain. Les "gilets jaunes" appellent à bloquer les routes afin de protester contre la hausse des prix du carburant. En un an, les prix à la pompe ont flambé de 24,4% pour le gazole et de 10% pour le sans-plomb 95 par exemple.
Une hausse directement imputable à l'État, selon de nombreux automobilistes. C'est pourquoi ces derniers se révoltent. Au point de voir naître plusieurs appels à la mobilisation sur les réseaux sociaux après la création d'une pétition sur le site change.org.
Leur signe unique de ralliement ? Le gilet jaune, désormais obligatoire dans tous les véhicules. Les automobilistes sont ainsi invités à déposer leur équipement de sécurité sur leur tableau de bord afin de protester contre la politique actuelle du gouvernement.
Le président Macron est sur toutes les lèvres, c'est presque de la haine que j'ai contre lui
Jeanne, ouvrière à la retraite
Car Emmanuel Macron est bien la cible de nombreux manifestants. "Le président Macron est sur toutes les lèvres, c'est presque de la haine que j'ai contre lui. Il m'hérisse, il nous méprise. L'écologie, je m'en fous. Ce que je veux, moi, c'est pouvoir avoir quelque chose dans mon assiette", explique Jeanne, une ouvrière à la retraite qui se dit prête à "tout casser".
Qu'ils soient retraités ou ouvriers, jeunes ou moins jeunes... Les "gilets jaunes" sont déjà nombreux à se réunir afin de se mettre en ordre de bataille avant la grande mobilisation du 17 novembre prochain. C'est le cas de Marc, un chaudronnier et père de famille de trois enfants qui effectue pas moins de 200 kilomètres par jour. "À partir du 15 du mois, on est à découvert (...) On n'est pas tous nés sous la même étoile", alerte-t-il.
Ce dernier était présent lors d'une réunion à Senlis, dans l'Oise. À ses côtés ? Charlie, un carrossier de 26 ans, qui "peine à aller travailler tous les matins". "Je survis, je mange des pâtes en fin de mois. Je n'ai pas vraiment d'avenir pour le moment. Pour avoir des rêves, il faut vivre, or, pour le moment, je ne vis pas mais je survis", explique-t-il, quelque peu abattu.
Officiellement sans couleur politique, la plupart des manifestants présents ce jour-là ont pourtant voté pour Marine Le Pen lors de la dernière élection présidentielle. Mais aujourd'hui, personne ne croit vraiment aux urnes. Leur dernier espoir, c'est la rue.
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