Des pansements, il en existe de toutes les couleurs, de toutes les formes et de toutes les tailles (jusque-là, c’est gérable), mais aussi de toutes sortes. Et c’est là que les choses se compliquent. Car le pansement dont vous avez besoin pour soigner une écorchure n’est pas forcément le même que celui qu’il vous faut pour bien cicatriser, lequel diffère de celui à utiliser en cas de brûlure.
On va donc essayer d’y voir plus clair, histoire d’anticiper. Parce que les trousses de soins familiales qu’il m’a été donné de voir ne contiennent en général qu’une seule famille de pansements qu’on utilise indistinctement pour tous les bobos, ce qui est une mauvaise idée.
Distinguons bien les choses. Il existe des pansements secs et des pansements liquides. Le pansement sec, c’est le plus classique. Vous l’utilisez pour protéger une coupure ou une éraflure. Il est donc adapté aux plaies superficielles. Il faut le changer tous les jours, même s’il est waterproof et résiste quand vous prenez votre douche.
Le pansement liquide, en revanche, vous le dégainez en cas de gerçures, de crevasses, de fissures. Quand je dis "vous le dégainez", c’est parce qu’il se présente sous forme de spray ou en flacon. Vous serez bien content de l’avoir sous la main si vous êtes blessé à un endroit un peu compliqué à protéger, du genre l’intérieur des mains ou entre les doigts. Mais ne l’utilisez jamais sur le visage.
Il y aussi les pansements hémostatiques. Vous avez reconnu le préfixe hémo, qui nous renvoie au sang. Le pansement hémostatique, c’est un pansement qui permet d’arrêter les saignements. Avant de le poser, il faut faire pression sur la plaie.
Autre pansement à avoir sous la main : le pansement hydrocolloïde. Il a une particularité : il vous aide à cicatriser parce qu’il assure un milieu humide sur la plaie. Ce pansement est entouré de bords adhésifs. Donc quand vous l’enlevez, ça ne fait pas mal. Mais vous pouvez le garder plusieurs jours, d’autant qu’il est imperméable. On l’utilise beaucoup contre les ampoules mal placées.
Pour traiter les brûlures, il faut un pansement particulier. Et ce pansement, il vaut mieux en avoir en réserve parce qu’il soulage un peu. C’est pratique parce que, comme vous le savez, on se brûle toujours au mauvais moment, c’est-à-dire quand la pharmacie est fermée.
Contre les brûlures, donc, qu’elles soient de premier ou de deuxième degré, vous avez besoin de pansements gras. Si vous utilisez ce qu’on appelle des tulles gras et que vous devez découper un pansement à un format donné, faite-le avec des ciseaux désinfectés.
Ensuite, il n’y a plus qu’à appliquer et à recouvrir avec une compresse, stérile, évidemment. Ce genre de pansement tient le coup deux, trois ou quatre jours. Ensuite, on le remplace. Dernière chose : avant de panser (une plaie), pensez (dans votre tête) à bien nettoyer la plaie. Sinon, pansement ou pas, les choses risquent de dégénérer.
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