Ces petites bêtes, ce sont des acariens qui sont très actifs au printemps. S’il faut se méfier des tiques, c’est parce qu’elles peuvent transmettre des maladies infectieuses, notamment la maladie de Lyme. Cette infection peut, dans certains cas, entraîner des complications articulaires, neurologiques ou cutanés. La tique est, après le moustique, le premier vecteur de maladies humaines.
On retrouve les tiques surtout dans les forêts de feuillus et les prairies. Mais on s’en doute moins, on peut aussi être piqué dans son jardin ! En effet, les tiques peuvent être amenées dans les jardins et les parcs par des animaux, de petits rongeurs ou des oiseaux, par exemple. Ce n’est pas anecdotique car, selon les données de l’Institut national de la recherche agronomique, 30% des personnes piquées le sont dans leur jardin !
On peut réduire la présence de tiques en débroussaillant son jardin, en tondant la pelouse régulièrement, en élaguant la base des arbres… On peut aussi adopter des poules et les laisser en semi-liberté : ce sont de redoutables prédateurs pour les tiques.
Le risque de contracter la maladie de Lyme reste faible. Déjà, il faut savoir que toutes les tiques ne sont pas porteuses de la bactérie Borrelia, responsable de la maladie de Lyme. Et même si elles sont infectées, les tiques ne transmettent pas forcément la maladie. Selon plusieurs études, le risque de contracter la maladie de Lyme après avoir été piqué par une tique se situe entre 1 et 5%. Certaines régions sont plus touchées : l’Alsace, la Champagne-Ardenne, la Franche-Comté, l’Auvergne, le Limousin, et la région Rhône-Alpes.
On évite de marcher au milieu des herbes hautes que les tiques affectionnent particulièrement. On préfère les chemins balisés. On porte des chaussures fermées. Le mieux, c’est aussi d’avoir des vêtements qui couvrent les jambes et les bras, et clairs de préférence, car cela permet de mieux repérer la tique sur le tissu. Tout cela n’est pas forcément évident, surtout quand on est dans son jardin, mais on essaie de le faire si on va dans les endroits les moins bien entretenus. On peut aussi utiliser un répulsif anti-tiques sur la peau et les vêtements.
Si on souhaite de pique-niquer, on prévoit une couverture ou une serviette pour ne pas s’installer directement sur l’herbe. Enfin, on pense à bien s’inspecter après chaque promenade dans la nature ou séance de jardinage. Une tique ressemble à un grain de beauté avec quatre paires de pattes.
Si l'on a été piqué, il faut retirer la tique au plus vite, car moins elle reste accrochée, moins le risque de transmission de maladie est important. Il ne faut pas l’arracher brutalement. L’idéal, c’est de l’ôter avec un tire-tique, disponible en pharmacie. Il ressemble à un mini pied de biche. On le passe sous la tique et ensuite on tourne - peu importe dans quel sens - et cela va dévisser la tique. Sinon, on peut utiliser une pince à épiler.
Ensuite, on désinfecte bien la plaie. Et on surveille la zone de piqûre. Si une plaque rouge, une fièvre ou d’autres symptômes inexpliqués apparaissent dans le mois qui suit la piqûre, on consulte un médecin. L’apparition d’un érythème migrant, c’est-à-dire d’un halo rouge qui va apparaître, s’élargir de plus en plus avant de disparaître est, en effet, typique de la maladie de Lyme. Dans ce cas, le médecin prescrira des antibiotiques pour éliminer la bactérie.
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