L'obésité, une simple question de kilos en trop ? Non, selon le Journal de l'Association médicale canadienne, qui demande aux professionnels de la santé de traiter l'obésité comme une maladie chronique.
Les nouvelles lignes directrices, publiées le 4 août, ont vocation à modifier les pratiques des médecins. "Il y a une reconnaissance que la gestion de l'obésité devrait tendre vers une amélioration de la santé et du bien-être, et pas juste une perte de poids", détaille la publication. Elle appelle les praticiens à aller "au delà d'une approche 'mangez moins, bougez plus'".
Une approche similaire de l'obésité avait été adoptée par l'Association des médecins américains, en 2013. C'est aussi le cas de l'institut de recherche médicale français, l'Inserm, qui parle même d'une "épidémie mondiale" d'obésité.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'adopte en revanche pas ce vocabulaire. Sur son site officiel, elle se contente d'indiquer qu'un personne obèse est une personne avec "une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle". L'OMS continue à inciter à une augmentation de l'exercice physique et un changement d'alimentation pour combattre l'obésité, mais note que "la responsabilité individuelle ne peut s'exercer pleinement que là où les populations ont accès à un mode de vie sain."
L'obésité concerne 1,9 milliards de personnes sur terre, selon l'OMS, dont plus de 41 millions d'enfants de moins de 5 ans. En France, 17% de la population adulte est concernée. C'est plus que la moyenne mondiale, de 13%.
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