Déconfinement en Corse : l'ouverture des écoles, "un risque inacceptable" estime Talamoni
Le président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni a estimé que la réouverture des écoles le 11 mai représentait "un risque inacceptable". Les maires de l'agglomération d'Ajaccio ont aussi exprimé leur désaccord.
Si les autorités françaises ont annoncé la réouverture des écoles le 11 mai, le président de l'Assemblée de Corse, l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, n'est pas de cet avis. Il a considéré que cette décision représentait "un risque inacceptable pour les Corses", après une réunion en visio-conférence avec le Premier ministre.
"En ce qui nous concerne, les tests et les masques constituent deux conditions sine qua non à une sortie sécurisée du confinement", a plaidé M. Talamoni mercredi soir, dans un communiqué au nom de la Présidence de l'assemblée de Corse. Mais "aucune annonce concernant les tests ou les stocks de masques disponibles n'a été faite" lors de la discussion avec Édouard Philippe, a-t-il regretté, alors même que "l'académie de médecine préconisait aujourd'hui le port du masque pour tous".
Le maire d'Ajaccio, Laurent Marcangeli, avait expliqué sur Twitter en début d'après midi qu'il entendait faire part de "la volonté commune" des maires de l'agglomération d'Ajaccio "de ne pas ouvrir les écoles le 11 mai, en raison du statut de cluster de la ville". Sur l'île, l'épidémie de Covid-19 a été responsable de 62 décès, selon le communiqué de la présidence de l'Assemblée de Corse.
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