En région parisienne, la situation épidémique reste très tendue et les hôpitaux sont désormais presque saturés. Face à l'arrivée massive de patients, des évacuations de malades vers l'ouest du pays ont débuté dimanche 14 mars. L'objectif affiché est de soulager les établissements franciliens, où un patient entre en réanimation toutes les douze minutes.
"On savait depuis près de deux semaines qu'on allait vers une situation catastrophique, on aurait pu organiser ça bien en amont", regrette Alexandre Avenel, médecin réanimateur à l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Le département affiche un des plus hauts taux d'incidence de France, avec 130 à 140% des places en réanimation occupées.
"Le service est plein à hauteur de 18 lits en réanimation ainsi que quatre lits déployés dans une autre unité", raconte-t-il. Malgré une "première expérience fin mars 2020", "une évacuation est très compliquée parce qu'il faut d'abord choisir quel malade va pouvoir tolérer le transport. On envoie donc des patients qui sont déjà à peu près stabilisés ou en phase de début de sevrage", explique le médecin.
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