La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye s'est exprimé ce mercredi 4 mars sur le coronavirus (Covid-19) qui sévit peu à peu en France. Selon elle, la France met "tout en oeuvre" pour en freiner la progression mais il semble "peu probable" qu'elle échappe au stade de l'épidémie.
De son côté, le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué que le pays reste pour l'instant au "stade 2", au cours duquel "on met tout en oeuvre pour freiner la progression, la diffusion du virus". "Au stade 3 (celui de l'épidémie, ndlr) - nous n'y sommes pas encore - il convient à la fois de freiner l'expansion du virus, on continue de prendre des mesures pour éviter la progression de l'épidémie, mais en même temps on gère les conséquences de manière à préserver la vie sociale et économique de la nation", a-t-il détaillé.
Les mesures de restriction décidées le week-end dernier, qui ont été "passées en revue" lors du Conseil de défense, restent inchangées pour l'heure. Les rassemblements restent donc "strictement limités au sein des territoires où le virus circule activement", et ceux de plus de 5.000 personnes en lieu confiné "restent interdits", a rappelé Olivier Véran.
Sibeth Ndiaye a souligné que ces mesures seront "réexaminées" en cas de passage au stade 3. Mais même dans ce cas, "le pays ne va pas s'arrêter de fonctionner purement et simplement, y compris si nous avons une épidémie de coronavirus, c'est important à comprendre", a insisté la porte-parole du gouvernement
À un tel stade, "on a l'impression que le pays va s'arrêter, que les enfants n'iront plus à l'école qu'on ira plus travailler… Ce n'est pas ce qui va se passer", a-t-elle assuré, ajoutant que "les métros continueront à circuler jusqu'à nouvel ordre, les transports en commun continueront à circuler jusqu'à nouvel ordre... la vie du pays ne s'arrêtera pas à cause du coronavirus".
Dans la phase actuelle, "notre objectif est de faire en sorte qu'en ralentissant la progression du virus, nous ayons à la fois le temps de bien préparer notre système sanitaire à apporter une réponse en cas d'épidémie, mais également que nous laissions passer l'épidémie de grippe qui, je le rappelle, chaque année touche 2,5 à 3 millions de personnes, et fait à peu près une dizaine de milliers de décès".
Le ministre de la Santé a rappelé que seuls 4 à 5% des cas de nouveau coronavirus en France "pouvaient conduire à une hospitalisation en soins intensifs ou en réanimation" et que la maladie pouvait conduire au décès "dans 1 à 2% des cas"."Tous les décès enregistrés à ce stade concernaient des personnes qui avaient un état de fragilité, et étaient généralement avancées en âge", a souligné M. Véran.
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