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Un patient infecté par le Covid-19 à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Saint-Camille, à Bry-Sur-Marne, le 15 avril 2021.
Crédit : Anne-Christine POUJOULAT / AFP
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Le ministre de la santé Olivier Véran a affirmé mardi que la décrue de l'épidémie de coronavirus avait commencé. Les courbes chutent depuis deux semaines : une tendance particulièrement visible dans les 16 départements mis sous cloche depuis le 20 mars, avant le reste du pays.
Si l'on regarde le nombre de malades, les autorités enregistraient en moyenne 40.000 nouveaux cas par jour, à la toute fin du mois de mars. Aujourd'hui, environ 33.000 nouveaux malades quotidiens sont recensés. De même, on constate aussi une baisse des admissions dans nos hôpitaux, avec une petite chute du nombre de personnes hospitalisées. En revanche, cette baisse est beaucoup plus lente.
Le signal le plus encourageant est du côté des réanimations. Depuis début mars, la courbe des admissions ne cessait de grimper en flèche. Elle s'est désormais stabilisée depuis une semaine : on est à nouveau sur un plateau très élevé, autour des 5.900 malades.
Malgré ce ralentissement de la pandémie en France, les épidémiologistes sont inquiets car les courbes ne baissent pas assez vite, mais surtout, car il y a encore trop de contaminations pour lever les restrictions. En effet, les spécialistes craignent que les courbes ne repartent en flèche en un clin d'oeil. D'ailleurs, lors du deuxième confinement, les mesures avaient été levées quand les autorités sanitaires recensaient en moyenne 13.000 nouveaux cas par jour, et on en est encore très loin aujourd'hui.
Pourtant les crèches, les maternelles et les primaires rouvrent lundi. La semaine d'après ce seront les collèges et lycées. Les scientifiques redoutent déjà un regain de l'épidémie puisque les écoles sont un lieu majeur de contaminations. Les enfants se transmettent le virus, et le transmettent à leurs enseignants et à leurs parents.
Alors cette rentrée sera évidemment à risque, et pour le moment, on ne sait pas quel protocole sanitaire sera mis en place. Les épidémiologistes recommandent des mesures bien plus fortes comme aérer les classes le plus possible, mesurer la qualité de l'air, imposer le masque, y compris pour les petits, ou encore faire des campagnes de tests plusieurs fois par semaine.
Au-delà des écoles, on se dirige vers un déconfinement progressif et territorialisé car les situations sanitaires n'ont parfois rien à voir d'un territoire à un autre.
On a d'un côté tous les départements de l'ouest et du sud-ouest avec un nombre de contaminations très bas, et de l'autre, les Hauts-de-France, la région Paca, et l'Île-de-France qui restent aujourd'hui dans le rouge. Le nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants est encore très élevé. Cette situation est tout de même logique : ces départements voient leurs données mettre plus de temps à baisser car ils partaient de bien plus haut.
Il faut donc s'attendre à un allègement des mesures à deux vitesses et des restrictions décidées au cas par cas.
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