La situation épidémique dans les Alpes-Maritimes est préoccupante, avec un taux d'incidence record. Olivier Véran, le ministre de la Santé, se rendra sur place demain, samedi 20 février. Pour le Professeur Michel Carles, chef de service infectiologie au CHU de Nice, il est urgent d'accélérer la campagne de vaccination.
L'infectiologie fait part d'une "tension importante dans les capacités d'accueil des hôpitaux" que la région essaie de "pallier par l'ouverture de nouvelles unités" à la fois dans le CHU de Nice et dans l'ensemble des hôpitaux des Alpes-Maritimes.
"La situation est tenable, après il faut qu'on arrive à s'organiser (...) pour permettre l'oxygénation des patients parce que la principale détresse que subissent ces patients c'est un manque d'oxygène, il faut donc avoir la capacité de répondre à tous ces besoins", indique le Professeur Carles.
La promiscuité sociale et les contaminations intra-familiales sont des facteurs
Professeur Michel Carles - Chef de service infectiologie au CHU de Nice.
Concernant les causes de cette envolée de cas, "on peut faire des suppositions sur un certain nombre de facteurs, la situation virale étant liée à la circulation des humains et la situation dans la région italienne proche de la frontière étant aussi préoccupante on peut imaginer qu'en particulier la circulation des personnes est l'une des explications, la promiscuité sociale en est une autre, en particulier dans les quartiers moins favorisés et puis les contaminations intra-familiales, comme l'Institut Pasteur l'a rappelé, est également un des facteurs", explique le chef de service infectiologie du CHU de Nice.
"Il faut renforcer la vaccination", insiste le Professeur Michel Carles. "On a besoin d'accélérer la campagne vaccinale, c'est absolument crucial. Le CHU de Nice a vacciné plus de 80% des personnels de plus de 55 ans, mais il faut encore accélérer cette campagne de vaccination et d'autre part il faut donner plus de moyen aux systèmes de santé pour répondre aux enjeux auxquels on est confronté dans la région, ce qui peut passer par faire appel à la réserve sanitaire, par mobiliser les ressources des écoles de soignants, pour venir aider le système de soin à répondre", conclut l'infectiologue.
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