45 degrés attendus dans le sud-est de la France ce vendredi 28 juin, 80 départements en vigilance canicule dont 4 en vigilance rouge, le pays traverse actuellement une intense vague de chaleur. Pour autant, les urgences ne sont pas débordées, en tout cas pour le moment, selon le Docteur Mathias Wargon.
"On n'est pas du tout dans la canicule de 2003. Des coups de chaud, on va en avoir moins", affirme-t-il. Une évolution due "au travail de prévention réalisé depuis 15 ans".
Le chef du service des urgences et du SMUR de l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis (93) explique qu'au sein de son établissement, cela reste "relativement calme". "Mais plus les jours passent, plus les organismes souffrent et plus on risque d'avoir du monde aux urgences", prévient-il.
"C'est un stress de jour en jour. Les gens sont de plus en plus fatigués notamment les patients âgés ou avec des maladies chroniques. Le risque, c'est qu'ils arrivent aux urgences à partir d'aujourd'hui et jusqu'à lundi", poursuit le docteur. Mais si cela venait à se produire, son hôpital serait prêt à les accueillir.
"On s'est mis en ordre de marche dès lundi 24 juin, avec une cellule de crise par jour. On essaye de s'organiser, de faire des lits en aval c'est-à-dire après les urgences", détaille Mathias Wargon.
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