La vaccination sera ouverte à tous dès mercredi en cas de doses restantes. Emmanuel Macron a accéléré jeudi la campagne française de vaccination. Pour le virologue Vincent Maréchal, invité de RTL Petit Matin, "c'est un soulagement".
"On est dans une campagne qui a eu du mal à démarrer pour des questions de logistique et d'approvisionnement. On a le sentiment que ces deux pôles sont en train de se résoudre. Il est assez légitime de protéger les personnes les plus fragiles, mais on arrive à un niveau de couverture des personnes à risque.
"On demande à la vaccination d'empêcher les formes graves, assure le virologue, mais aussi que les gens contractent des formes longues, de protéger les enfants, les adolescents qui peuvent développer des syndromes post-infectieux. Il faut sans doute couvrir le plus possible les populations adultes, mais on sait qu'une partie de la population ne voudra pas se faire vacciner, ce qui nécessairement pose la question de l'extension de la vaccination aux plus jeunes".
L'idée c'est d'augmenter le plus vite possible la couverture nationale
Vincent Maréchal, virologue, sur RTL
Pour Vincent Maréchal, "l'idée c'est d'augmenter le plus vite possible cette couverture nationale, si possible avant l'automne, car on sait que l'automne est une période favorable à la circulation du virus".
Surtout, "la France est l'un des pays qui résiste le plus à la vaccination dans le monde". "Si on sait qu'un vaccin est fiable et efficace, on estime qu'environ 60% des Français sont d'accord pour se faire vacciner, explique-t-il. Il est important que les gens qui veulent se faire vacciner, mais qui n'entrent pas dans le calendrier vaccinal puissent accéder à la vaccination."
En France, les chiffres de l'épidémie s'améliorent, le taux d'incidence est passé en-dessous de 400, la condition que s'imposait l'exécutif pour déconfiner. "400 nouveaux cas pour 100.000 habitants est un niveau modéré, une exigence assez compatible avec le calendrier de réouverture", estime le virologue.
Dans les eaux usées on observe une réduction de la circulation du virus
Vincent Maréchal, virologue
"Oui, ajoute-t-il, la situation s'améliore de façon douce à l'hôpital, oui, elle s'améliore quand on regarde les taux d'incidence, et dans les eaux usées on observe une réduction de la circulation du virus, notamment en Île-de-France. Mais on a affaire à une réduction de la circulation virale plus lente que celle observée après un confinement strict en avril 2020."
Malgré tout, les variants restent une menace. "On est exposé à des variants, il y en a presque une vingtaine, on est particulièrement inquiété par les variants brésilien et sud-africain, car ils pourraient provoquer des réinfections chez des personnes infectées naturellement et développer des formes qui pourraient, en partie, échapper à la réponse vaccinale."
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