Le rêve de Lyon a logiquement pris fin contre le Bayern Munich (3-0), en demi-finale de la Ligue des champions, mercredi 19 août, à Lisbonne. Le Paris SG affrontera donc le club allemand pour le titre ce dimanche.
Et pourtant pendant le premier quart d'heure, ils y ont cru. "On était obligé d'y croire parce qu'on a été surpris par l'entame des Lyonnais", explique Philippe Sanfourche au micro de RTL. "Le problème, c'est que la formidable efficacité dont ils avaient fait preuve contre Manchester les a fui. Ils n'ont pas eu ce petit coup de pouce du destin. Une fois que le Bayern a ouvert la marque, on a eu le sentiment que c'était fini", poursuit-il.
"Ce qui est très fort dans la capacité des Lyonnais, c'est quand ils sont devant au score puisqu'ils tiennent moins la balle", détaille Giovanni Castaldi. "Là, tu tapes le poteau, il y a l'occasion ratée de Memphis Depay... Donc, psychologiquement, ça a été dur et tu prends un but sublime sur une percée de Serge Gnabry. Après ce gros 1/4 d'heure de domination, ils ont pioché totalement et c'est là que le Bayern a appuyé", continue-t-il.
"Lyon peut être fier de son parcours. Ils ont sorti la Juventus et Manchester City. Oui, il y a un sentiment de frustration mais l'OL est à sa place. Demi-finale de Ligue des Champions, c'est énorme. Il faut rappeler qu'ils sont 7e de Ligue 1", a-t-il ajouté. "Quand Rudi Garcia parle d'injustice, c'est une injustice si on isole uniquement les 20 premières minutes de la rencontre. Par la suite, il y a une forme de logique qui s'est mise en place", conclut Philippe Sanfourche.
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