Ils avaient tout pour réussir. À la mi-saison, le bilan est pourtant peu reluisant. Voire sombre. Lille, Saint-Étienne et Bordeaux enchaînent les contre-performances et stagnent respectivement aux 18ème, 16ème et 15ème places. Les trois clubs sont même devancés par les trois promus, Troyes (14ème ; 21pts), Amiens (13ème ; 21pts) et Strasbourg (11ème ; 24pts), après cette 19e journée de championnat.
Des résultats bien loin des espérances de débuts de saison pour ces trois "gros" de Ligue 1 qui affichaient des ambitions notables. Si Bordeaux avait misé sur la continuité après un exercice 2016-2017 abouti, Lille et Saint-Étienne avait opté pour une refonde importante avec des entraîneurs reconnus à leur tête.
On peut logiquement parler de fiasco. Après le rachat du club par Gérard Lopez, rien ne tourne rond dans le Nord alors que l'objectif Top 5 était clairement affiché. Le projet semblait pourtant solide et alléchant avec l'arrivée de Marcelo Bielsa lors du mercato estival. Mais sportivement, rien n'a suivi et le flou financier n'a cessé de s'obscurcir semaine après semaine.
Et le 22 novembre, le château s'est effondré avec la mise à l'écart de l'entraîneur argentin. Seulement cinq mois après son arrivée à Lille, Marcelo Bielsa paie les mauvais résultats et son rapport de forces avec Luis Campos, conseiller du président Gérard Lopez et officieux directeur sportif. Mais avec seulement une victoire et un nul, la situation ne s'est pas améliorée après ce retentissant départ.
Et c'est bien le sportif qui pose problème alors que les coéquipiers de Yassine Benzia ont concédé 10 défaites en 19 matches. Ces résultats ébranlent littéralement la stratégie financière développée par le nouveau propriétaire. Au point d'alarmer la DNCG, redoutée gendarme du football, qui a interdit le LOSC de recrutement.
Pour les Verts, la situation est quelque peu différente et peut s'apparenter à une descente aux enfers. Le début de saison est bon avec une troisième place au soir de la 9e journée. Les Stéphanois enchaînent ensuite une défaite face à Montpellier, un match nul à Toulouse et une humiliation à domicile contre l'ennemi lyonnais (0-5).
Ils sont depuis aspirés dans une véritable spirale négative, le départ d'Oscar Garcia, l'arrivée de Julien Sablé ou celle de Jean-Louis Gasset n'y changeant rien. La dernière victoire remonte au 14 octobre dernier, face à Metz, la lanterne rouge du championnat. Résultat ? Un triste bilan de cinq victoires, cinq nuls et neuf défaites à la mi-saison.
La trêve hivernale arrive dès lors à point nommé pour trouver des solutions et répondre aux nombreuses interrogations. Et le premier changement a été opéré mercredi 20 décembre avec la promotion de Jean-Louis Gasset sur le banc stéphanois. Pour enfin retrouver le chemin de la victoire au début de l'année ?
Le constat est similaire du côté de Bordeaux. Les Girondins, encore 9e au soir de la 13e journée, ont petit à petit sombré au classement pour finir l'année 2017 à une triste quinzième place. Il faut dire que les hommes de Jocelyn Gourvennec, battus par Dijon, Strasbourg, Toulouse, Nice et Montpellier, n'ont pas remporté le moindre point depuis la 15e journée.
Avec seulement 20 points au compteur, Bordeaux n'avait plus connu pareille première partie de championnat depuis la saison 1970-1971. Alors, à qui la faute ? Les supporters ont clamé leur colère lors de l'ultime rendez-vous de l'année face à Montpellier, appelant les joueurs au réveil et l'entraîneur à la démission.
Ils devront pourtant poursuivre avec Jocelyn Gourvennec à la reprise. Le Breton, qui a multiplié les changements tactiques et le nombre de joueurs utilisés, a été confirmé par la direction jeudi 21 décembre malgré les nombreux bruits de couloirs indiquant le contraire. Nicolas de Tavernost, l'actionnaire majoritaire, et Stéphane Martin, le président, misent une nouvelle fois sur la continuité.
L'arrivée de certains joueurs pourraient malgré tout dynamiser les clubs. Si Lille a été puni par la DNCG et pourra seulement recruter un entraîneur, Saint-Étienne et Bordeaux devraient de leur côté se montrer actifs dans les prochaines semaines. Les renforts semblent une nécessité tant les difficultés sportives sont nombreuses.
Du côté du Forez, une dizaine de mouvements, côté départ et arrivée, sont attendus durant le mercato d'hiver afin de redresser la barre et d'oublier un mercato d'été raté. Un défenseur central, un milieu de terrain, un milieu relayeur et un attaquant sont notamment ciblés. Et pour remonter la pente, les dirigeants veulent à tout prix voir débarquer des "tauliers". Selon les informations de L'Équipe, le Français Paul-Georges Ntep (Wolfsburg), le Danois Simon Kjaer (Séville) ou encore le Ghanéen Abdul Majeed Waris (Lorient) pourraient être pistés. Leur point fort ? Ils connaissent tous les trois la Ligue 1.
Du côté girondin, peu de noms ont encore fuité à l'heure actuelle même si plusieurs arrivées sont déjà prévues. Un défenseur central, un arrière gauche, un milieu offensif et un attaquant pourraient signer dans le courant du mois de janvier. Une chose est sûre, aucune folie financière n'est au programme.
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