- 02h52
3 min de lecture
Les Américaines brandissent la Coupe du Monde, le 7 juillet 2019
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Sport »
La Coupe du Monde féminine de football se joue à 11 contre 11 et à la fin ce sont les Américaines qui gagnent... une fois sur deux. La fameuse phrase prononcée par l'Anglais Gary Lineker en 1990 s'appliquaient aux Allemands. 29 ans plus tard, la sélection conduite par Jill Ellis a confirmé la mainmise du "Team USA" sur la discipline.
Après 1991, 1999 et 2015, les États-Unis restent sur le toit du monde à l'issue de ce Mondial organisé pour la première fois en France. Les Pays-Bas, champions d'Europe en titre, ont résisté pendant une heure en finale, avant de plier sur un penalty obtenu par Alex Morgan et transformé par Megan Rapinoe (61e), puis un exploit personnel de Rose Lavelle (69e).
28 buts marqués pour seulement trois encaissés (dont un par la France en quarts) en sept matches, deux joueuses à six réalisations (Morgan et Rapinoe), le total le plus élevé de ce tournoi, deux autres à trois (Lavelle et Carli Lloyd) : les Américaines étaient encore au dessus du lot lors de cette huitième édition. La prochaine aura lieu dans quatre ans dans un pays qui sera désigné en mars 2020.
Reste à savoir si Donald Trump va inviter les joueuses américaines à la Maison Blanche. Car la capitaine Megan Rapinoe, engagée dans la lutte contre les discriminations, a déjà annoncé qu'elle boycotterait un tel rendez-vous, tout comme la défenseure Ali Krieger, en critiquant le président américain.
À Décines-Charpieu, au Groupama Stadium de l'Olympique Lyonnais, la finale s'est animée à partir de la 30e minute ; pour la première fois depuis le début de la compétition, les États-Unis n'ont pas trouvé la faille dans le premier quart d'heure, butant sur une équipe hollandaise bien organisée et sur la gardienne Sari Van Veenendaal, impeccable dans sa cage avec quatre arrêts coup sur coup en première période.
La joueuse d'Arsenal a d'abord boxé des deux poings une bonne reprise de Julie Ertz (27e), puis détourné une tête de Samantha Mewis (37e), avant de se montrer vigilante à deux reprises face à Alex Morgan : sur une reprise de près (38e) puis sur un superbe enchaînement contrôle-frappe (39e).
Puis tout a basculé peu après l'heure de jeu. Après une faute de Stefanie Van Der Gragt - un pied haut face à Alex Morgan - et le recours à l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), l'arbitre française Stéphanie Frappart a désigné le point de penalty. Rapinoe s'est chargée de transformer la sentence, avant de célébrer son but comme elle en a l'habitude, les bras en croix dans une position toute christique.
Huit minutes plus tard, Lavelle accélérait plein axe, avant de décocher une frappe du gauche imparable. Les Néerlandaises ont bien tenté de réagir en fin de match, s'exposant aux contres américains. Entre Morgan, Rapinoe, Tobin Heath et une impressionnante profondeur de banc, l'équipe des USA est la "All-Star Team" de cette Coupe du Monde, qui ne pouvait pas lui échapper, avec comme match le plus haletant la demi-finale contre l'Angleterre (2-1).
Les championnes du monde en titre ont défendu leur bien et concluent avec cette finale un Mondial qui aura offert une visibilité inédite aux femmes dans le football. Les records d'audience se sont succédés dans tous les pays. "La femme est l'avenir de l'homme", chantait Jean Ferrat en 1975. En football aussi ?
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte