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Coupe du Monde féminine 2019 : Amandine Henry, l’Américaine

Alors que la France affronte les États-Unis vendredi 28 en quart de finale du Mondial, Amandine Henry possède un avantage par rapport à ses coéquipières, elle a par le passé joué avec des Américaines.

Amandine Henry face à Samantha Mewis le 19 janvier 2019 au Havre
Amandine Henry face à Samantha Mewis le 19 janvier 2019 au Havre
Crédit : CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Maxime Desvallées & AFP

C'est la plus Américaine des Bleues : le quart de finale contre les Etats-Unis est fait pour la capitaine Amandine Henry, qui a joué un an et demi à Portland de mars 2016 à octobre 2017, découvert l'incroyable engouement dans les stades et une autre manière d'appréhender la pression.

Dans l'équipe d'en face, la milieu de terrain va retrouver certaines anciennes coéquipières comme Lindsey Horan ou Tobin Heath, "ses amies" depuis son passage chez les Portland Thorns et leur victoire en finale du championnat contre North Carolina Courage.

De son aventure américaine, "Mandy" Henry, comme on l'appelait là-bas, retient l'impressionnante ferveur, tous les week-ends : "À Portland, qui est un gros club, on jouait devant 18.000 spectateurs à chaque match. C'est sûr que ça me manque", reconnaissait la Lyonnaise en janvier auprès de l'AFP, par contraste avec le Championnat de France (D1) et ses quelques centaines de fans, hormis pour un Lyon-PSG.

Elles sont quand même plus athlétiques

Amandine Henry à propos des Américaines

"Par exemple, quand on partait en mise au vert, on pouvait aller se faire des restos, sortir de l'hôtel. C'était libre en fait. Ça permet de décompresser mentalement", explique la milieu de terrain des Bleues. De la décontraction en dehors des terrains, mais un véritable défi physique pendant les matches, beaucoup plus disputés qu'en France où Lyon et le PSG survolent les débats. 

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"Ici, je suis plutôt dans la moyenne haute physiquement. Là-bas, j'ai un peu galéré parce qu'au niveau gabarit, elles sont quand même plus athlétiques. Après, il y a l'intensité des matches, chaque week-end, on ne savait pas si on allait gagner, on ne pouvait pas se reposer. Il y avait tout le temps beaucoup d'enjeu", se souvient la "Frenchie".              

Aux US, la puissance et la force mentale priment

"Aux US, ils sont peut-être un peu moins forts tactiquement ou techniquement, mais il y a cette puissance et cette force mentale", juge Patrice Lair, l'ancien entraîneur des équipes féminines de Lyon et du PSG. "C'est être capable de se dire que tout est possible, de se poser beaucoup moins de questions qu'en France".

Amandine Henry ne dit pas autre chose quand elle loue la "positive attitude" des Américaines. "Avant, j'avais plutôt tendance à tout remettre en question après un mauvais match, tandis que là-bas, j'ai pris du recul". Une leçon que la capitaine des Bleues pourrait transmettre à sa sélection, alors que l'équipe de France rêve de remporter enfin un premier grand titre lors de "son" Mondial à domicile.

Les Américaines, elles, ont déjà gagné trois Coupes du monde et quatre titres olympiques. Pour accéder aux demi-finales et rêver de titre lors d'une possible finale à Lyon le 7 juillet 2019, l'affiche entre la France et les États-Unis, championnes du monde en titre, se tiendra vendredi dès 21 heures au Parc des Princes

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