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"Baiser forcé" : Woody Allen défend Luis Rubiales

Le réalisateur américain a pris la défense de Luis Rubiales, l'ancien président de la fédération espagnole de football, qui a embrassé de force la joueuse Jenni Hermoso.

Woody Allen

Crédit : Miguel MEDINA / AFP

Caroline Frühauf

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Le réalisateur Woody Allen a défendu Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de football (RFEF) au sujet de son baiser forcé sur la joueuse Jennifer Hermoso. Après sa suspension par la Fifa, la RFEF a demandé à son président de démissionner, ce qu'il avait refusé de faire quelques jours plus tôt.

Woody Allen, accusé d'abus sexuels et d'attouchements par sa fille adoptive Dylan Farrow, a confié au quotidien espagnol El Mundo que Luis Rubiales ne méritait pas de perdre son poste pour "un baiser". 

"Il a le devoir de s'excuser et d'aller de l'avant [...] Il ne l'a pas violée, c'était juste un baiser et c'était une amie", a affirmé Woody Allen, selon des propos rapportés par le Daily Mail. Le réalisateur américain a ajouté : "Il est difficile de comprendre qu'une personne puisse perdre son emploi et être pénalisée de la sorte pour avoir embrassé quelqu'un". 

La footballeuse Jenni Hermoso a indiqué à plusieurs reprises que le baiser, filmé et retransmis en direct, n'était pas consenti. Lundi 28 août, une enquête préliminaire pour "agression sexuelle" présumée a été ouverte par le parquet espagnol.  

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