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Coupe du Monde 2018 : pourquoi le Portugal peut surprendre face à l'Espagne

Le contexte semble propice à un exploit des Portugais pour enfin surmonter leur petit complexe d'infériorité dans le derby de la péninsule ibérique.

Le Portugal et l'Espagne se rencontrent vendredi 15 juin à 20h
Crédit : Odd ANDERSEN / AFP
Martin Planques
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L'Espagne a la tête à l'envers. Et le Portugal de Cristiano Ronaldo doit en profiter. Les deux équipes débutent leur Coupe du Monde dans une rencontre au sommet ce vendredi 15 juin à 20h. 

L'Espagne entre dans la compétition à tâtons en Russie face au Portugal à Sotchi. Premier choc du tournoi et premier défi de taille pour la Roja et son tout nouveau sélectionneur Fernando Hierro. Avec deux jours d'expérience, il est le technicien le plus novice parmi les 32 sélectionneurs du Mondial. Ce match qui devrait être décisif pour la première place du groupe B semble plus que jamais à la portée du Portugal, qui pourrait profiter de l'imbroglio à la tête de la sélection espagnole. 

L'Espagne déstabilisée au dernier moment

C'est un véritable pataquès. L'Espagne s'est retrouvée sans sélectionneur à la veille du début du Mondial en Russie. Julen Lopetegui est le nouvel entraîneur du Real Madrid, sélectionneur de l'Espagne il n'est plus. Le président de la fédération de football espagnole n'a pas hésité à démettre le sélectionneur, malgré un timing plus que douteux. Vexé que Lopetegui ne l'ai pas prévenu, il l'a mis à la porte malgré l'équilibre parfait qui régnait au sein du vestiaire de la Roja. C'est Fernando Hierro qui a été nommé à la tête de la sélection espagnole.

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L'Espagne est donc déstabilisée par ce contexte inédit en Coupe du Monde même si le capitaine Sergio Ramos a essayé d'éteindre le feu : "Il n'y a aucune fissure (dans le vestiaire)", a-t-il souligné. "Nous pensons tous différemment mais l'idée collective reste la même: aller chercher ce Mondial.(...) Il faut tourner la page au plus vite." Les Portugais ont du, de leur côté, observer tous ces changements dans le calme. Ils sont, quand à eux, bien plus serein en terme de gestion.

Le Portugal sur la lancée de l'Euro 2016

Si Fernando Hierro est sélectionneur depuis quelques jours seulement, sur l'autre banc de touche, le Portugais Fernando Santos a, lui, beaucoup plus d'expérience à la tête de sa sélection. Il est en place depuis 2014 et a déjà remporté le dernier Euro en 2016. Une stabilité qui sera un grand atout lors du choc à Sotchi.

L'effectif a peu changé par rapport à celui du championnat d'Europe en France il y a deux ans. Les "tauliers" sont toujours là, Cristiano Ronaldo, Pepe, Joao Moutinho... Un groupe qui se connait donc très bien, auquel le sélectionneur a su ajouter des éléments de talents. Comme par exemple Gonçalo Guedes, joueur du PSG prêté à Valence, qui a brillé la saison dernière en emmenant le club espagnol en Ligue des Champions.

Le Portugal est réputé pour son attaque et les joueurs qui la composent mais sa force repose sur la défense. Lors de leurs qualifications ils ont encaissé 4 buts en 10 matches.

Le crépuscule des idoles

C'est peut-être l'ultime Coupe du Monde d'Andrés Iniesta, Gerard Piqué ou David Silva... Plusieurs mastodontes du football entament un dernier voyage mondial avec la sélection espagnole, dans le cadre crépusculaire des "éléphants blancs" de Sotchi, ces bâtiments surdimensionnés hérités des JO d'hiver 2014. Malgré une équipe extraordinaire certains éléments de l'effectif ne sont plus dans leurs grandes années.

Le départ annoncé de Gerard Piqué n'est pas lié à l'âge mais à la lassitude. Le joueur du FC Barcelone n'a cessé d'être critiqué en Espagne pour avoir défendu le "droit à décider" de la Catalogne. Et de sifflets en huées, l'iconoclaste défenseur a annoncé en 2016 qu'il mettrait fin à sa carrière internationale après le Mondial russe. Certaines de ses prestations depuis plusieurs saisons sont critiquées par les observateurs du FC Barcelone.

Huit ans après avoir offert son premier titre mondial à l'Espagne, Iniesta reconnaît volontiers que la Russie devrait être son dernier Mondial. À 34 ans, "Don Andrés" a annoncé son départ du FC Barcelone, son club de toujours, pour rejoindre le Vissel Kobe, au Japon, où son quotidien sera plus dépaysant et moins exigeant. Ce milieu extraordinaire est évidemment un des éléments clés de la sélection, même si son apport sur le terrain sera peut-être moindre par rapport à des années où il était sur le toit du football mondial.

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