Des 7.382 clubs engagés au départ, ils ne sont plus que quatre à rêver encore de finale, le samedi 29 avril prochain au Stade de France. D'un côté Nantes, tenant du titre et 14e de Ligue 1 reçoit Lyon (9e), mercredi 5 avril (21h15). De l'autre, Annecy (15e de L2) est l'invité surprise face à une autre équipe de la deuxième moitié de tableau en L1, Toulouse (13e). Le match est prévu jeudi 6 avril à 20h45 et sera uniquement visible sur beIN Sports, alors que France 3 co-diffuse Nantes-OL.
Cette affiche est déjà une "petite finale de Coupe de France", a annoncé Antoine Kombouaré, coach de Canaris encore sous le choc de la gifle reçue par Reims (3-0) dimanche 2 avril en championnat. Face à l'Olympique lyonnais de son ami Laurent Blanc, tombeur du PSG (1-0) en fin de week-end, Kombouaré, espère voir ses joueurs prouver leur "capacité à rebondir très vite", de surcroît à la Beaujoire. Les Jaune et Vert aimeraient emmener de nouveau leurs fidèles et remuants supporters jusqu'à Saint-Denis, pour une deuxième finale consécutive après celle remportée en mai contre l'OGC Nice (1-0).
La performance ne serait pas inédite dans l'histoire du club nantais. En 1999 et 2000, l'équipe emmenée par Mickaël Landreau avait atteint la dernière marche et réalisé un doublé, avec des finales remportées contre Sedan puis Calais. L'OL d'Alexandre Lacazette et Anthony Lopes apparaît néanmoins comme un gros obstacle pour des Nantais à la peine en championnat, avec quatre points seulement de marge sur le 17e et premier relégable cette saison, Auxerre.
En Ligue 1, les Lyonnais ont eux repris du poil de la bête en s'imposant au Parc des Princes, dimanche face à Mbappé et consorts, avec un but du jeune Bradley Barcola, nouvel international Espoir français âgé de 20 ans. "Je ne sais pas si c'est une préparation idéale, le score de demain nous le dira", a tempéré Laurent Blanc. En tout cas, il faudra "démontrer les mêmes choses qu'à Paris (...) au niveau de l'état d'esprit et de la détermination".
Gagner la Coupe de France rappellerait des bons souvenirs à l'ancien défenseur et sélectionneur des Bleus, sacré à la fois comme joueur (en 1990 avec Montpellier, en 1996 avec Auxerre) et comme entraîneur (en 2015 et 2016 avec le PSG). Surtout, cela permettrait à l'OL de disputer la Ligue Europa, comme en 2021-2022 (élimination en quarts de finale), après une année sans compétition européenne.
Évoluer sur la scène continentale est aussi un rêve qui anime les "outsiders" Annecy et Toulouse, dont la présence en demi-finale constitue déjà une surprise en soi. Les Toulousains partent favoris face à des Haut-Savoyards préoccupés par leur maintien en Ligue 2. Mais le club entraîné par l'ancien Nantais Laurent Guyot a sorti l'OM en quarts de finale (2-2, 7-6 t.a.b.), trois semaines après la victoire des marseillais sur le PSG en 8es (2-1).
Depuis la première édition de la Coupe de France en 1917-1918, seulement deux clubs évoluant en 2e division ont mis la main sur la Coupe de France : Le Havre, en 1959 et Guingamp en 2009. 10 autres ont disputé la finale : Charleville, Lens, Valenciennes, Orléans, Sochaux, Châteauroux et Auxerre et Sedan à deux reprises.
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