Transat Café l’Or : qui sont quatre skippers en situation de handicap au départ ?

Ils attendent avec impatience le coup de canon qui les libèrera dimanche 26 octobre à 14 heures au large du Havre. Eux, ce sont les quatre skippers qui ont pour point commun d’avoir un handicap, visible pour certains et invisible pour d'autres. Mais tous ont cette même envie, donner de l’espoir aux autres mais surtout rallier l’arrivée de cette 17ᵉ édition qui emmène les 74 bateaux de la flotte jusqu’en Martinique.

Le plus connu d’entre eux est bien évidemment Damien Seguin. Né sans main gauche, le Briançonnais est cinq fois champion du Monde et double médaillé d’or paralympique à Athènes en 2004 et à Rio en 2016. Il est aussi un habitué des courses au large lui qui fut le premier skipper handisport à s’élancer sur le Vendée Globe en 2020, tour du monde en solitaire qu’il a terminé comme lors de l’édition 2024-2025. C’est la sixième fois qu’il prend le départ de la Transat Café l’Or, mais pour la première fois sur un Ocean Fifty.

Pierre-Louis Attwell qui vit avec la maladie de Crohn depuis ses 16 ans est, lui aussi, devenu au fil des ans un marin expérimenté et un redoutable concurrent puisque le skipper du Cercle Nautique d’Honfleur prendra son 4ᵉ départ de Transat Café l’or avec Maxime Bensa en Class40. Toujours dans cette catégorie des petits monocoques, Joel Paris qui est malvoyant de naissance, vit le rêve sa vie à 62 ans en s’élançant sur cette course mythique. Avec Goulven Marie, son co-skipper valide, il veut, lui aussi, prouver que tout est possible quand on s’en donne les moyens.

Enfin, Gauthier Bril qui est hémiplégique de naissance et qui a notamment été sacré champion du monde d’Hansa 303, une discipline de paravoile, en mars dernier en Australie sera en duo avec Nicolas Guibal. Lui aussi prend le départ de sa première Transat Café l’Or en Class40.